François de Rugy annonce ce mardi 23 juillet sa contre-attaque dans les colonnes du Parisien.
A quelques heures de l’annonce des conclusions des enquêtes parlementaires, François de Rugy a amorcé sa riposte. Dans les colonnes du Parisien ce mardi 23 juillet, l’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire s’est dit « très combatif ».
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Idem du côté de son entourage qui promet une offensive médiatique et juridique. « Il réfléchit à prendre la parole très vite après. Il y a des choses à rétablir vis-à-vis de l’opinion », assure-t-on. Ses avocats menacent même le site d’investigation qui a révélé les différentes affaires entraînant sa démission : « Nous préparons la transformation de l’affaire de Rugy en affaire Mediapart. »
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Révélations accablantes
Le 10 juillet dernier, Mediapart publiait une première enquête sur les agapes du couple de Rugy lors de dîners entre amis aux frais du contribuable (à base de homards géants, champagne et vins luxueux…). Six jours plus tard, après le limogeage – très rapide – de sa directrice de cabinet (également visée par une enquête) et d’autres articles mettant en cause la rénovation « de confort » de son appartement de fonction, François de Rugy a donc déposé sa démission auprès d’Edouard Philippe.
Dans un message publié sur Facebook le 16 juillet, il dénonçait un « lynchage médiatique » et annonçait avoir déposé « une plainte pénale en diffamation ».
François de Rugy s'explique sur Facebook. Il dénonce une "volonté de nuire, de salir, de démolir" et dit avoir déposé plainte pour diffamation pic.twitter.com/daxjpxknGk
— Vivien Vergnaud (@Vergnaud) July 16, 2019
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