Dans une longue publication sur son compte Twitter, la streameuse prend la parole sur les horreurs qu’elle doit affronter quotidiennement sur les réseaux sociaux.
“Je suis fatiguée et il est temps que je vous explique.” La streameuse Maghla a décidé de prendre la parole, ce lundi, sur son compte Twitter pour dénoncer le harcèlement sexuel que subissent les streameuses sen ligne. Dans une longue publication, elle rentre dans les détails sur tous les messages haineux qu’elle affronte quotidiennement sur Internet.
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Insultes, menaces de mort, détournement d’images… Que ce soit sur Reddit, Discord ou dans ses messages privés, la jeune femme de 28 ans vit un enfer. “Très souvent je me change avant mon live parce que flemme des remarques mais également d’autres choses”, précise-t-elle. Elle doit ainsi subir les topics “sur un bout de peau qui dépasse”, les montages sur des corps d’actrices pornographiques, les photos de gens se masturbant, les commentaires sur les forums et le harcèlement continu, dans ses messages privés et dans les commentaires pendant ses émissions en live.
Le début d’un mouvement ?
“Je fais tout ce que je peux pour être tranquille, je mets une fois un décolleté et je prends ce genre de détraqué. Je suis épuisée”, a insisté Maghla dans son post. Elle précise : “Ce que je vis, toutes les streameuses le vivent et on ferme notre gueule h24”, faisant référence à la haine et aux commentaires sexistes que ces prises de paroles peuvent entraîner.
Plus tôt dans la journée, la streameuse AVAMind avait également pris la parole à ce sujet en plein live sur la plateforme Twitch. Elle avait raconté qu’un homme l’avait appelée et, se faisant passer pour un livreur UPS, avait tenté d’obtenir son adresse afin de venir chez elle et de la violer. Lorsqu’elle a rappelé cet homme, toujours en live, ce dernier a ouvertement confirmé les faits. AVAMind a décidé d’aller porter plainte peu de temps après.
Depuis, les témoignages affluent et se ressemblent tristement. De nombreuses personnalités d’Internet, streameuses ou vidéastes, dénoncent les vagues de harcèlement qu’elles doivent affronter. Peut être le début d’un mouvement qui initierait un changement ? On l’espère.
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