Le scandale qui traverse la Fifa risque de remettre en question les attributions des Coupes du monde 2018 et 2022. Le SonntagsZeitung, journal suisse du dimanche, publie une interview du président du comité d’audit indépendant chargé de réformé la Fifa. Domenico Scala déclare que les deux pays pourraient voir leur droit d’accueillir la compétition “invalidé”, si des preuves “d’achat […]
Le scandale qui traverse la Fifa risque de remettre en question les attributions des Coupes du monde 2018 et 2022. Le SonntagsZeitung, journal suisse du dimanche, publie une interview du président du comité d’audit indépendant chargé de réformé la Fifa. Domenico Scala déclare que les deux pays pourraient voir leur droit d’accueillir la compétition « invalidé », si des preuves « d’achat de votes » apparaissent. Il précise que « cette preuve n’a pas été apportée pour le moment ». Cette annonce survient alors que « le FBI a élargi son enquête aux votes des attributions pour 2018 et 2022 », précise le Guardian.
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De nouvelles preuves de corruption ont fait surface ces derniers jours. L’ancien vice-président de la Fifa, Jack Warner, est suspecté d’avoir utilisé à des fins personnels, un paiement de 10 millions de dollars de la Fifa, financé de moitié par les organisateurs de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Chuck Blazer, la taupe du FBI, a déclaré avoir reçu des pots-de-vin en échange de son vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2010.
Avec un budget de 200 milliards de dollars, le Qatar prépare l’événement sportif le plus onéreux de l’histoire. En comparaison, le mondial au Brésil et les JO de Sotchi avait coûté respectivement 14 et 36 milliards de dollars.
L’émirat est accusé d’exploiter les ouvriers migrants chargés de la construction des stades. Une enquête du Guardian publiée en 2014, révèle qu’un Népalais meurt tous les deux jours sur les chantiers. En deux ans de travaux, plus de 900 Népalais, Indiens et Bengladais auraient trouvé la mort.
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