Des chercheurs britanniques affirment avoir résolu l’énigme séculaire, en démontrant qu’une protéine de la coquille ne peut que provenir d’une poule. D’après eux, le gallinacé était donc là avant l’œuf.
Une réponse scientifique à un problème métaphysique millénaire : qui, de l’œuf ou de la poule, a déboulé sur terre en premier ? Un casse-tête qui se termine généralement en queue de poisson : sans œuf, pas de poule; sans poule, point d’œuf.
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Une équipe de chercheurs britanniques de l’université de Sheffield et de Warvick prétend mettre un terme aux tergiversations. En étudiant les composants d’une coquille d’œuf, ils ont découvert, un peu par hasard, une protéine, appelée « ovocledidin-17 ».
Cette protéine, indispensable à la formation de la coquille, existe uniquement dans les ovaires de poule. Conclusion : un œuf ne peut voir le jour qu’à l’intérieur d’un gallinacé. L’équation serait donc la suivante : sans poule, pas d’ovaire, sans ovaire pas de coquille, et sans coquille pas d’œuf. La poule (et ses ovaires) auraient donc précédé l’œuf.
Cocorico ! Le docteur Colin Freeman de l’université de Sheffield, s’en réjouit.
« On a longtemps suspecté l’œuf d’être arrivé le premier, mais maintenant, nous avons la preuve scientifique que c’est en fait la poule qui était là avant. »
On sait désormais d’où provient l’œuf. Mais une question reste en suspend : d’où sortait cette poule si ce n’était d’un œuf ? De quoi alimenter encore longtemps les chamailleries de comptoirs.
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