C’était jusqu’à maintenant un procédé réservé aux braqueurs et aux hooligans, la police zurichoise a décidé de l’étendre aux agressions sexuelles. Elle a publié les images de télésurveillance d’un homme suspecté d’une agression sexuelle, suivie d’un vol, commise dans les toilettes d’un RER zurichois en mars dernier. Dans un premier temps, les images diffusées étaient […]
C’était jusqu’à maintenant un procédé réservé aux braqueurs et aux hooligans, la police zurichoise a décidé de l’étendre aux agressions sexuelles. Elle a publié les images de télésurveillance d’un homme suspecté d’une agression sexuelle, suivie d’un vol, commise dans les toilettes d’un RER zurichois en mars dernier.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans un premier temps, les images diffusées étaient pixellisées. La personne représentée était invitée à se dénoncer et prévenue que si elle ne le faisait pas les images seraient dévoilées en clair au bout d’une semaine. Cette technique, comme nous l’explique un policier suisse, a déjà été utilisé avec succès un certain nombre de fois pour retrouver des casseurs lors de matches de foot.
Une large diffusion
Cette fois, l’individu n’ayant pas donné signe de vie, les images non floutées, sur lequel l’individu aisément identifiable apparaît plusieurs fois, ont été diffusées largement par la presse et les réseaux sociaux.
Cette pratique a été bien évidemment critiquée: les juristes s’inquiètent des problèmes déontologiques qu’elles soulèvent, en particulier du devenir à long terme de ces images. Sans parler des drames que peut provoquer une erreur sur la personne.
A Zurich, le violeur suspect est toujours introuvable
{"type":"Banniere-Basse"}