Après la rénovation du bureau de Matthieu Gallet, c’est au tour d’Agnès Saal, qui lui a succédé à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), de faire parler d’elle pour des dépenses très coûteuses. Selon une lettre anonyme envoyée au conseil d’administration, la présidente de l”INA a totalisé 40.915 euros de frais de taxi G7. Dix mois […]
Après la rénovation du bureau de Matthieu Gallet, c’est au tour d’Agnès Saal, qui lui a succédé à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), de faire parler d’elle pour des dépenses très coûteuses. Selon une lettre anonyme envoyée au conseil d’administration, la présidente de l »INA a totalisé 40.915 euros de frais de taxi G7. Dix mois après sa prise de fonction, elle a dépensé environ 32.000 en déplacement et 7.000 en abonnement. Le 23 avril, c’est devant les administrateurs que la présidente a justifié les dépenses.
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« En tant que PDG de l’INA, j’ai une voiture de service avec chauffeur à disposition. Mais, comme je ne peux pas le faire travailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j’ai également un abonnement aux taxi G7, car je n’ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l’ai repris. »
Autre problème: dans ces dépenses, plus de 6 000 euros ont été faites par son fils, à qui elle a donné le code de réservation. « Une maladresse », reconnait Agnès Saal qui assure s’être déjà chargé du remboursement de ces frais-là. 7 800 euros ont également été dépensé les weekends. Sans que l’on sache ce qui relève du déplacement professionnel ou du déplacement privé. Les frais relevant de l’usage professionnel représenterait « un tiers ou un quart de la cette facture », a estimé la présidente, assurant au conseil d’administration qu’elle rembourserait le reste.
Depuis l’affaire de la rénovation du bureau de Matthieu Gallet, qui a été blanchi depuis, la ministre Fleur Pellerin a missioné l’inspection générale des affaires culturelles (IGCA) pour contrôler ce que dépense les dirigeants du public. « Nous demandons la régularisation des toutes les sommes dépensées sur le plan personnel » a déclaré le ministère. Pour sa défense, Agnès Saal a rappelé qu’elle a baissé le budget « des frais de fonctionnement de la présidence » de 90.000 à 70.000 euros.
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