Nina Agdal, top danois de 25 ans, a eu la surprise d’apprendre qu’une série mode pour laquelle elle a posé a été finalement refusée des pages d’un magazine. L’éditeur lui a expliqué dans une lettre qu’il ne souhaitait pas publier les clichés car son corps n’était pas “fait pour les standards du marché”. Autrement dit, sa taille 34/36 serait trop « grosse » pour la mode…
Il semblerait finalement que la taille compte, et pas qu’un peu. La mannequin danoise Nina Agdal, 25 ans, vient de se voir refuser l’entrée dans les pages d’un magazine à cause du chiffre sur son jean : sa taille, un 34/36. Un shooting réalisé il y a quelques mois a finalement été refusé par le magazine qui l’a commandé, qui de plus devait lui accorder la couverture. Une chose que la jeune femme ne comprend pas et contre laquelle elle a pris la parole sur son compte Instagram aux 1,7 millions d’abonnés.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
“Je ne suis pas bâtie comme une mannequin des podiums et je ne suis pas squelettique, explique t-elle. Maintenant plus que jamais, je suis fière de mes formes et je travaille assidûment à la salle de sport pour rester forte et, plus que tout, bien dans ma tête. Je suis fière de dire que mon corps a évolué depuis mes débuts dans cette industrie, quand j’étais une FILLE de 16 ans avec des comportements alimentaires malsains et insuffisants.“
“Je suis parfois une taille 34, parfois une taille 36″
Le top danois explique dans son mot n’être pas un « modèle standard – [elle] a un corps athlétique et des courbes saines« . Et c’est sa santé qui lui coûte sa place dans le magazine – qu’elle refuse de nommer – mais dont elle dénonce le body-shaming, soit le fait de donner honte à quelqu’un à propos de son corps, pratique courante sur les réseaux sociaux. La raison invoquée par le magazine ? Nina ne « rentre pas dans leur marché » et, accessoirement, dans les tailles standards des vêtements prêtés par des marques.
Voulant s’exprimer pour toutes les femmes, elle incite les lecteurs à “toujours trouver les mots pour s’élever les uns les autres, et pas se descendre tous mutuellement par la parole” Après des années à meurtrir son corps plus jeune – elle mentionne des « comportements alimentaires malsains et insuffisants » – Nina Agdal explique s’être sentie femme le jour où elle a pris le contrôle sur son image pour se sentir bien, en accord avec sa silhouette “pas faite pour les podiums”.
Si la jeune femme n’est pas aussi squelettique que certains des modèles choisis par les marques et magazines de mode, elle n’en est pas pour autant un mannequin peu apprécié : une couverture de Sports Illustrated et des classements réguliers parmi les tops prometteurs lui donnent l’influence de faire porter son message et son image plus saine dans les pages des magazines… qui veulent bien du progrès qu’elle représente.
{"type":"Banniere-Basse"}