“Donald Trump est un suprémaciste blanc qui s’est largement entouré de suprémacistes blancs”, a tweeté lundi 11 septembre Jemele Hill, la journaliste américaine de la chaine sportive ESPN. A la suite de quoi, la porte parole de la Maison blanche, Sarah Huckabee Sanders, a indiqué que de tels propos pouvaient justifier un licenciement. “Il me […]
« Donald Trump est un suprémaciste blanc qui s’est largement entouré de suprémacistes blancs », a tweeté lundi 11 septembre Jemele Hill, la journaliste américaine de la chaine sportive ESPN. A la suite de quoi, la porte parole de la Maison blanche, Sarah Huckabee Sanders, a indiqué que de tels propos pouvaient justifier un licenciement. « Il me semble que c’est l’un des commentaires les plus scandaleux que l’on puisse faire, et qu’il peut constituer un motif de licenciement pour ESPN », a-t-elle déclaré.
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Donald Trump is a white supremacist who has largely surrounded himself w/ other white supremacists.
— Jemele Hill (@jemelehill) September 11, 2017
« Bigot » et « stupide »
Deux jours plus tard, la journaliste Jemele Hill a tenu à rappeler que ses « ses propos sur Twitter n’engagent que des avis personnels » :
« Je regrette que mes commentaires, et le fait qu’ils soient rendus publics, aient des conséquences négatives sur l’image de ESPN. Mon respect pour cette entreprise et mes collègues reste inconditionnelle », a-t-elle tweeté de nouveau.
So, to address the elephant in the room … #Facts pic.twitter.com/RTrIDD87ut
— Jemele Hill (@jemelehill) September 14, 2017
« Trump est le plus stupide président de toute ma vie. Sa victoire est la conséquence de la montée en force des suprémacistes blancs », avait-elle également tweeté lundi, qualifiant aussi le président de « bigot ». Des propos qui peuvent se justifier sur plusieurs points.
De son côté, la chaine américaine n’a pas tenu à réagir à ces propos et a simplement indiqué dans un communiqué que les commentaires de sa journaliste « ne reflètent pas la position d’ESPN ».
Trois semaines auparavant, ESPN annonçait qu’elle changeait de présentateur pour commenter la saison de foot en Virginie. La cause ? Le nom du journaliste, Robert Lee, trop proche de celui du général confédéré Robert E. Lee dont la décision de retirer sa statue à Charlottesville, en Virginie, a causé la mort d’une femme lors des violents rassemblements d’extrême-droite du mois d’août.
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