Ian Brossat, adjoint (communiste) à la maire de Paris chargé du logement a annoncé que la mairie de Paris pourrait acquérir une partie des 100 000 “chambres de bonne” de la capitale afin de les transformer en logements sociaux. “Nous allons pouvoir envisager l’acquisition d’une partie de ces chambres, afin de les aménager pour en […]
Ian Brossat, adjoint (communiste) à la maire de Paris chargé du logement a annoncé que la mairie de Paris pourrait acquérir une partie des 100 000 “chambres de bonne” de la capitale afin de les transformer en logements sociaux.
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“Nous allons pouvoir envisager l’acquisition d’une partie de ces chambres, afin de les aménager pour en faire des surfaces habitables.”
Une étude l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) qui dépend du Conseil de Paris a révélé que plus d’un million de mètres carrés de ce type de logements sont inoccupés.
Ces logements, souvent insalubres, sans point d’eau ni WC intérieurs, permettaient autrefois à leurs riches propriétaires de loger leurs employés. La plus grande partie est située dans des immeubles haussmanniens, dans les arrondissements chics de la capitale, le XVIe à lui seul en abriterait un tiers.
Seulement 15 % des ces logements seraient actuellement loués, d’autant plus que nombre d’entre eux n’atteignent pas les 9 mètres carrés, nécessaires pour pouvoir être mis en location.
Des logements pour étudiants et jeunes actifs
“Nous pourrons par exemple mutualiser plusieurs d’entre elles pour en faire un logement d’une superficie adéquate. Il s’agit notamment de répondre aux besoins de studios et de deux pièces, à des loyer abordables, exprimés par les étudiants ou les jeunes actifs”, a annoncé Ian Brossat.
Le système Multiloc’, qui prévoit des aides aux propriétaires privés mettant leur bien vacant sur le marché, pourrait être également utilisé.
Ian Brossat a rappelé que ce projet s’inscrit dans l’objectif de la mairie de créer 10 000 logements par an, dont au moins 7.000 sociaux et souligné qu’il participait au “nécessaire rééquilibrage de l’offre de logements sociaux entre l’est et l’ouest de la capitale”.
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