La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a affirmé qu’une loi sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes sera “prête avant les vacances d’été”. Elle a également assuré que “la PMA ne pose pas de questions éthiques fondamentales”, contrairement, selon elle, à la GPA.
C’est une bonne nouvelle pour les femmes seules et les couples de femmes homosexuelles intéressées par la maternité. “La loi sur la PMA sera prête avant l’été”, a certifié la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, vendredi 26 avril au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM-RMC. La procréation médicalement assistée (PMA), inscrite dans le projet de loi de bioéthique prévu “avant les vacances d’été”, pourrait donc s’étendre à toutes les femmes dans un futur proche. Pour le moment, elle n’est toujours réservée qu’aux couples hétérosexuels souffrant d’infertilité ou de maladie transmissible à l’enfant.
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Un sondage, publié le 23 avril, révélait que deux tiers des Français (65 %) seraient favorables à la PMA pour toutes contre 31 % qui se disent opposés. “Avec ce nouveau sondage, les conditions du débat apaisé demandé par Emmanuel Macron sont réunies. Il ne reste plus aux pouvoirs publics qu’à agir et voter la loi”, a indiqué à l’AFP le coprésident de SOS Homophobie, Joël Deumier.
Malgré des sondages positifs sur la gestation pour autrui (GPA) – 56 % des sondés y sont favorables – la ministre de la Santé a estimé que la GPA “pose la question de la marchandisation du corps”, contrairement à “la PMA [qui] ne pose pas de questions éthiques fondamentales. Elle donne un peu plus de libertés, sans nuire à personne”. Emmanuel Macron s’est, lui, toujours prononcé contre la GPA.
Je suis contre la GPA. Je ne souhaite pas l'installer en France. #Punchline pic.twitter.com/6XiU92nJ1u
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 26, 2017
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