Plus de 6 mois après l’attentat au siège du journal Charlie Hebdo, Maryse Wolinski, veuve du dessinateur Georges Wolinski tué le 7 janvier dernier, annonce au micro de RTL vouloir mener une “contre-enquête” pour mettre en lumière “les failles” dans la protection policière qu’elle juge négligée. “Pourquoi n’y avait-il pas de fourgonnette ? Pourquoi le GIGN […]
Plus de 6 mois après l’attentat au siège du journal Charlie Hebdo, Maryse Wolinski, veuve du dessinateur Georges Wolinski tué le 7 janvier dernier, annonce au micro de RTL vouloir mener une « contre-enquête » pour mettre en lumière « les failles » dans la protection policière qu’elle juge négligée.
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“Pourquoi n’y avait-il pas de fourgonnette ? Pourquoi le GIGN n’a pas débarqué ?”
A 72 ans, elle s’est ainsi constituée partie civile pour que soit ouverte une nouvelle enquête qui déterminera si les mesures de sécurité ont été, ou non, défaillantes. Forte de ce statut Maryse Wolinski dispose, avec ses avocats, d’un accès à l’ensemble du dossier pour apporter des réponses aux zones d’ombre. Elle se demande notamment pour quelle raison le siège de la rédaction n’était plus gardé par les forces de l’ordre, alors même que “la standardiste recevait de très nombreux appels de menace”.
« J’ai envie de comprendre.” Pour se libérer des doutes qui la tourmentent, elle prépare la publication de toute son enquête. L’ouvrage, dont le titre reste encore inconnu, sortira le 7 janvier 2016, jour anniversaire des attentats. Il ne se réduira pas à un rapport d’investigation, la veuve souhaite également partager « ce que c’est d’avoir perdu Georges Wolinski« , elle se confie sur son cheminement personnel depuis les événements.
“Tout d’un coup, je suis confrontée à un tas d’emmerdes, il n’y pas d’autre mot. C’est dur.”
Maryse Wolinski avoue qu’elle « essaie de le faire exister« . La pièce Je ne veux pas mourir idiot, écrite par le dessinateur au printemps 1968 fait ainsi son retour sur les planches du Théâtre Déjazet jusqu’au 27 septembre. L’exposition d’une quarantaine de dessins du caricaturiste, prêtés par sa femme, est également présentée dans le hall du théâtre et rassemble des œuvres aussi bien politiques que soulevant des sujets de société. Suivant l’intention de Maryse Wolinski qui précise « j’ai essayé de montrer l’évolution du trait de mon mari« .
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