Que porterons-nous l’hiver prochain ? Des petits trous, des bijoux de rappeurs, des costumes de Princesse Leïa ou des joggings trop grands. La saison s’annonce ludique, tout confort et anti-hipster. Le normcore Uniforme de serveuse de MacDo chez Moschino, minaudière-boite de Bento box chez Charlotte Olympia ou virée au supermarché chez Chanel : le comble […]
Que porterons-nous l’hiver prochain ? Des petits trous, des bijoux de rappeurs, des costumes de Princesse Leïa ou des joggings trop grands. La saison s’annonce ludique, tout confort et anti-hipster.
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Le normcore
Uniforme de serveuse de MacDo chez Moschino, minaudière-boite de Bento box chez Charlotte Olympia ou virée au supermarché chez Chanel : le comble du chic c’est l’ultra banal. La tendance ‘normcore’, ou le culte du lambda remixe l’amour d’Andy Warhol pour la culture populaire avec la société d’hyper-consommation actuelle.
Et la tendance ne s’arrête pas là : le but ? Avoir l’air tout droit sorti de l’Amérique profonde, anti-hipster au possible en jogging de supermarché, baskets sans marque clinquante. Mode critique ou plutôt glaçante de cynisme ?
Le survet’, c’est le nouveau slim
Porté de façon sexy chez Paco Rabanne ou ultra-oversized en clin d’oeil a Run DMC (entre autre) chez Julien David, adieu le slim, bonjour le gros jogging du dimanche soir. Entre pyjama-doudou et référence à la mode de rue, nos gambettes seront plus libres que jamais. A nous la street cred’.
La femme gruyère
Du troué, de l’ajouré, du dévoré par les mites (et les mythes). Tantôt Kurt Cobain de luxe chez Damir Doma, tantôt uniforme de GRS usé à la trame chez Chanel, on révèle le corps sous ses angles improbables, pour montrer le pouvoir le pouvoir olé olé improbable de quelque centimètres de peau au milieu du dos ou des mollets. L’anti décolleté par excellence.
La force sera avec toi
Uniforme de Jedi chez Rick Owens, impressions de masques Star Wars chez Preen et Rodarte : référence sentimentale à l’enfance ou révélateur de tension politique, la science-fiction un poil kitsch habille le corps d’un vent guerrier et ludique.
Le Neo-Bling
Fini le minimalisme scandinave : plus ca brille mieux on se portera. Kitsch, plaqué or, second degrés, le bling fait son retour version ghetto chic assumé. Dans un désir de maximalisme, les créateurs Olivier Rousteing pour Balmain ou Fausto Puglisi pour Ungaro sont les nouveaux héritiers de Gianni Versace (remixé avec une touche du cultissime ‘Show Girls’). Paris Hilton peut aller se rhabiller.
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