Le mouvement du printemps érable prend non seulement racine, mais menace aujourd’hui de dépasser le simple cadre de la contestation étudiante contre la hausse des frais de scolarité. Suite à l’échec d’énièmes négociations, le gouvernement Charest a voté le 18 mai dans la précipitation une loi spéciale, dite “loi 78”, visant à restreindre le droit […]
Le mouvement du printemps érable prend non seulement racine, mais menace aujourd’hui de dépasser le simple cadre de la contestation étudiante contre la hausse des frais de scolarité.
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Suite à l’échec d’énièmes négociations, le gouvernement Charest a voté le 18 mai dans la précipitation une loi spéciale, dite « loi 78 », visant à restreindre le droit à manifester. Le dispositif, contesté devant les tribunaux, et critiqué par des instances comme l’ONU ou Amnesty International, est vécu comme un affront par les étudiants qui ont décidé d’organiser un mouvement de désobéissance civile au travers de rassemblements et d’un site web « Arrêtez-moi, je désobéis ».
Le site permet à toute personne sympathisante de leur cause, quelque soit sa nationalité, de poster une photo de soi avec une pancarte lisible affichant le slogan « Je désobéis ». Le mot d’ordre est clair:
« Nous nous engageons à continuer à lutter; à rester mobilisé·e·s, en vertu des libertés fondamentales. Si cela nous vaut des poursuites pénales en vertu de la loi 78, nous nous engageons à y faire face. »
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