Le rapport annuel d’Amnesty International souligne le fait que la crise économique que vit le monde actuellement relègue les droits de l’homme au second plan.
La crise économique est sur toutes les lèvres, dans tous les esprits. Récupérer de l’argent, rembourser les pertes ou même (re)trouver du travail sont les plus grandes préoccupations du monde actuellement. Sommairement, c’est le matériel qui intéresse – et préoccupe – les gens aujourd’hui. Si bien que les gens eux-mêmes (se) sont mis de côté.
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C’est en tout cas ce que révèle le rapport annuel d’Amnesty International. Les gouvernements seraient tellement occupés à relancer leur économie, leur argent, leur marché, que les violations des droits de l’homme s’en trouveraient aggravées. Selon l’organisation, « la hausse de la pauvreté et des situations économiques et sociales désespérées pourrait déboucher sur l’instabilité politique et la violence de masse« .
L’augmentation du prix des denrées alimentaires, la montée en puissance de la xénophobie, la malnutrition, les nombreux licenciés ont été relégués « au second plan« , selon Irene Khan, la secrétaire générale d’Amnesty. Les nombreuses manifestations qui soulignaient ces problèmes humains ont presque été étouffés et très sévèrement réprimés. Irene Khan ajoute : « Nous sommes assis sur un baril de poudre d’inégalité, d’injustice et d’insécurité qui est sur le point d’exploser« .
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