A un peu plus d’une semaine de la cérémonie d’ouverture, la Chine revient sur sa promesse de liberté totale accordée à la presse internationale durant les jeux…
Pékin avait promis la liberté aux médias durant les J.O., et Pékin revient sur sa promesse. Un responsable du comité d’organisation a annoncé que l’accès Internet fourni aux journalistes serait « suffisant ». Cependant, toute page ou site dont le contenu réfèrerait au mouvement spirituel Falungong (pratique corporelle ancestrale visant l’étude des principes universels de vérité, bonté et patience), sévèrement réprimé en Chine, serait inaccessible. D’autres sites sont également interdits à la presse.
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Comment le comité d’organisation des Jeux chinois justifie-t-il ce retournement de veste face aux plaintes des journalistes déjà présents dans le centre de presse mis en place pour les J.O. qui se voient refuser l’accès aux sites d’Amnesty International, de la BBC ou autres journaux de Hong-Kong ? « Notre promesse était que les journalistes pourraient se servir d’internet pour leur travail pendant les jeux Olympiques et nous leur avons donné suffisamment d’accès pour cela. »
Le CIO (Comité International Olympique) met actuellement la pression sur le comité d’organisation des J.O. pour obtenir de plus amples informations sur ces restrictions auprès des autorités chinoises.
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