Dans une longue lettre, 86 membres de l’UNEF, proches des communistes, ont annoncé leur départ du syndicat étudiant.
La deuxième force du syndicat claque la porte. Les 86 membres qui ont annoncé leur départ proviennent principalement de la TUAS (Tendance unité et action syndicat). Il s’agit d’une faction de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) proche des communistes. Elle représente 21 % des voix des délégués et 25 % des voix exprimées des militants, d’après Le Monde, soit la deuxième force du syndicat.
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Dans une longue lettre, les syndicalistes sur le départ expliquent ce qu’ils reprochent à l’UNEF, deuxième organisation syndicale des étudiants. « La situation actuelle est sans précédent, avec une direction qui s’acharne à vouloir maintenir un système qui divise, dans une UNEF affaiblie comme elle ne l’a jamais été auparavant », écrivent les militants sur le départ. Ce « système en tendances » pousse, selon eux, aux « affrontements violents et frontaux ». Ils parlent même de « descente aux enfers » du syndicat.
Naissance d’une nouvelle organisation syndicale
Ils reprochent notamment à des membres du syndicat étudiant de « couvrir des cas de violences physiques et psychologiques faites par ses militant-e-s sur d’autres membres ». « Racisme, sexisme, homophobie, transphobie, validisme sont ainsi monnaie courante », ajoutent-ils.
Cette scission va donner naissance à « une nouvelle organisation nationale » d’après la lettre des démissionnaires. Ils souhaitent créer un syndicat « qui soit un véritable outil de solidarité et de lutte pour les étudiant-e-s, permettant de réellement construire un rapport de force national pour gagner des droits ». Ce départ intervient six mois avant le 86ème congrès de l’UNEF.
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