“Je suis tellement fière de mon mari et de vanter son mérite, ah là là, je suis si heureuse… “. Le 16 novembre dernier, trois jours après l’attaque du Bataclan causant la mort de 89 personnes, Kahina se réjouit dans une correspondance écrite du “sacrifice” de Samy Amimour. L’enquête sur les trois kamikazes de la salle de […]
« Je suis tellement fière de mon mari et de vanter son mérite, ah là là, je suis si heureuse… « . Le 16 novembre dernier, trois jours après l’attaque du Bataclan causant la mort de 89 personnes, Kahina se réjouit dans une correspondance écrite du « sacrifice » de Samy Amimour.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
L’enquête sur les trois kamikazes de la salle de spectacle parisienne aurait permis d’obtenir une série de mails envoyés par l’épouse religieuse de l’assaillant, une lycéenne francilienne de 18 ans partie en Syrie à l’automne 2014.
Attentats de Paris : les confessions glaçantes de l’épouse de Samy Amimour https://t.co/M9qF7HuiFo pic.twitter.com/5ciBLOOvfb
— Le Parisien (@le_Parisien) 28 Décembre 2015
Kahina aurait rencontré Samy Amimour dans un bus de la RATP qu’il conduisait en 2013. Elle l’aurait rejoint en Syrie un an plus tard, en pleine année de Terminale. Le couple s’installe d’abord à Raqqa, puis déménage à Mossoul l’été dernier.
Kahina reprend alors contact avec une ancienne connaissance. Elle lui fait l’éloge de la vie quotidienne au sein de l’Etat islamique, employant progressivement un vocabulaire de propagande.
« Avant de partir, quand j’étais en Syrie, la coalition et Bashar avaient tapé pas très loin de chez moi… Les dégâts, comme d’habitude, femmes et enfants. Que des civils quoi. […] Au fond, c’est une guerre contre l’islam pure et dure, pas contre le terrorisme ».
« Vous nous tuez, on vous tue, l’équation est simple »
Dans cette correspondance, Kahina affirme que de nouvelles attaques terroristes vont se produire. « Bientôt, inch Allah, la France et toute la coalition vont savoir c’est quoi la guerre chez elle. […] Vous nous tuez, on vous tue, l’équation est simple. » Ses menaces visent « tout le monde », pas seulement « les flics et les juifs ».
Elle se félicite également d’avoir soutenu son mari dans son entreprise terroriste. « J’étais au courant depuis le début, et j’ai encouragé mon mari à partir pour terroriser le peuple français qui a tant de sang sur les mains. […] J’envie tellement mon mari, j’aurais tellement aimé être avec lui pour sauter aussi. »
Le père de Samy Amimour avait tenté de le ramener de Syrie en 2014 comme il le confait au M, le magazine du Monde. L’homme de 28 ans a été inhumé par sa famille jeudi 24 décembre dans le cimetière communal de La Courneuve, dans la plus grande discrétion.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}