A Berlin, la galerie Sprünth Magers présente une exposition entièrement consacrée à l’œuvre musicale et visuelle de Kraftwerk, pionnier de la musique électronique. Intitulée “1 2 3 4 5 6 7 8”, elle a été développée en 2013 par le groupe. Les deux membres fondateurs de Kraftwerk, Ralf Hütter et Florian Schneider-Esleben se sont rencontrés […]
A Berlin, la galerie Sprünth Magers présente une exposition entièrement consacrée à l’œuvre musicale et visuelle de Kraftwerk, pionnier de la musique électronique. Intitulée « 1 2 3 4 5 6 7 8 », elle a été développée en 2013 par le groupe.
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Les deux membres fondateurs de Kraftwerk, Ralf Hütter et Florian Schneider-Esleben se sont rencontrés au conservatoire de Düsseldorf à la fin des années 60 et ont monté leur groupe en 1970. Dès le début, le duo a imaginé leurs performances en concert comme des œuvres audiovisuelles complètes. Ils sortiront leur premier album « Kraftwerk 1 » en 1971, suivi de deux autres albums avant d’exploser en 1974 avec « Autobahn » et son morceau éponyme de vingt-deux minutes.
L’idée de l’exposition est de réunir l’œuvre de Kraftwerk pour en faire une installation artistique globale mélangeant à la fois, les sonorités et les ambiances des prestations scéniques du groupe. Le titre fait référence aux albums sortis entre 1974 et 2003 : 1- Autobahn (1974), 2- Radio-Activity (1975), 3-Trans Europe Express (1977), 4- The Man-machine (1978), 5- Computer world (1981), 6- Electric café (1986), 7- The Mix (1991), 8- Tour de France (2003). L’exposition est d’autant plus intéressante que les mini-films qui tournent en boucle ont été remasterisés en 3D spécialement pour l’occasion.
Ce n’est pas la première fois que le groupe, qui n’a cessé d’influencer musiciens hip hop, electro et techno fraye avec l’art contemporain : en 2005, Kraftwerk avait donné un concert à la biennale de Venise. Le groupe s’était ensuite produit à de nombreuses reprises dans des musées et avait notamment développé une série de concerts en 3D au Moma de New York en 2012 ou à la Tate Modern de Londres en 2013.
« Kraftwerk, 1 2 3 4 5 6 7 8 », jusqu’au 31 août à Sprünth Magers, Berlin.
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