Pour quelques gorgées de Whisky.
L’amour pour le whisky peut donner lieu à des rencontres complètement improbables. Comme celle du Grand Timonier de la Corée du Nord, Kim Jong-un, avec le leader du Parti National écossais, Alex Salmond.
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D’après le Telegraph, qui rapportait le 11 septembre les propos du rédacteur en chef du journal coréen basé à Tokyo Choson Sinbo, soutien inconditionnel du régime de Pyongyang, la Corée du nord verrait d’un bon œil une victoire du “Oui” au référendum du 18 septembre. “Je pense que l’indépendance serait une très bonne chose pour l’Écosse”, aurait déclaré le responsable de ce journal affidé à Kim Jong-un qui informe quelques 200.000 Coréens vivant au Japon.
« Nous nous complétons »
Ce ralliement inopiné n’est cependant pas désintéressé. L’indépendance écossaise pourrait jeter les bases d’un insolite axe Edimbourg-Pyongyang dont ce rédacteur en chef a clairement identifié les bénéfices éventuels : un approvisionnement privilégié en whisky tourbé à souhait.
Il déclare ainsi au Telegraph :
“Je crois que l’indépendance sera positive car elle va encourager les échanges personnels et procurer à nos deux pays des opportunités commerciales. La Corée du Nord est riche en ressources naturelles, et nous aimons le goût du whisky écossais, si bien que nous nous complétons.”
Amateur de whisky depuis qu’il a 15 ans
Ce fan de Kim Jong-un pense peut-être se faire bien voir de son bedonnant despote en agissant de la sorte : dans un portrait de lui, Le Figaro a révélé que le dictateur nord-coréen est amateur de whisky depuis qu’il a 15 ans.
Selon le Huffington Post il aurait d’ailleurs dépensé l’année dernière pas moins de 20 millions de livres à lui seul dans de l’alcool. Il se pose en cela en digne héritier de son père, Kim Jong-il, mort en 2011, qui avait dépensé le record de 700.000 livres en Cognac Hennessy en un an.
Ce besoin d’alcool justifie-t-il un rapprochement diplomatique ?
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