Après des exercices de tirs de missiles lundi 5 septembre, jugés “parfaits”, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a officiellement annoncé sa volonté de pousser plus loin son programme d’armement nucléaire. Une grosse préoccupation pour le Conseil de sécurité de l’ONU, où est programmée une réunion au sujet de la Corée du Nord ce mardi à 15h30.
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Le lancement des trois missiles au large de la côte orientale du pays a été mené par des unités d’artillerie « chargées de frapper les bases des forces de l’agresseur américain impérialiste dans le théâtre d’opération du Pacifique en cas d’urgence« , a rapporté ce mardi l’agence de presse gouvernementale officielle KCNA. Kim Jong-Un, qui supervisait ces exercices, a alors déclaré vouloir « poursuivre sur la lancée de ces réalisations miraculeuses en renforçant la force nucléaire, pas après pas, en cette année historique« .
Des missiles capables d’atteindre l’ensemble du Japon
Le ministère de la Défense de Corée du Sud a affirmé qu’il s’agissait de missiles Rodong d’une portée d’un millier de kilomètres, ce qui leur permettrait d’atteindre la quasi totalité du territoire japonais. Malgré les sanctions du Conseil de sécurité dont elle fait déjà l’objet, et sous l’interdiction formelle d’amorcer tout programme nucléaire ou balistique, la Corée du Nord de Kim Jong-Un persiste dans la démarche de développer son armement.
La réunion du Conseil de Sécurité prévue cet après-midi aura notamment pour objet d’envisager la possibilité de nouvelles sanctions. Dans des propos rapportés par le site d’Europe 1, John Kirby, le porte-parole du département d’Etat américain chargé des affaires internationales affirme que son « engagement à défendre nos alliés face à ces menaces reste inébranlable” et dénonce des “lancements qui sont devenus bien trop fréquents ces derniers mois« .
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