C’est un coup dur pour Alain Juppé. Malgré son statut de candidat favori pour les primaires à droite, le maire de Bordeaux essuie quelques déceptions avec notamment plusieurs sondages à la baisse. Le Canard Enchaîne cite par exemple des chiffres de la Sofres, selon lesquels le maire de Bordeaux perd 14 points auprès des sympathisants LR, alors que Nicolas […]
C’est un coup dur pour Alain Juppé. Malgré son statut de candidat favori pour les primaires à droite, le maire de Bordeaux essuie quelques déceptions avec notamment plusieurs sondages à la baisse. Le Canard Enchaîne cite par exemple des chiffres de la Sofres, selon lesquels le maire de Bordeaux perd 14 points auprès des sympathisants LR, alors que Nicolas Sarkozy en gagne 17. Du côté des électeurs de droite, le premier chute de 6 points, alors que le deuxième en gagne 9.
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Ces mauvais sondages semblent se répercuter sur le staff qui entoure le candidat à la présidentielle. Le Canard Enchaîné révèle ainsi que sa conseillère presse, Emmanuelle Allibert, serait « la première à en faire les frais ». Le journal satirique ajoute : « Charles Hufnagel, nommé en janvier directer de la communication de Saint-Gobain, épaulera Juppé, le temps de la primaire ». Ce dernier a déjà travaillé auprès de Juppé, entre 2010 et 2012, à la Défense puis au ministère des Affaires étrangères.
Des occasions manquées
Gilles Boyer, le directeur de la campagne du maire de Bordeaux, a alors « réuni l’état-major la semaine dernière, pour reconnaître des erreurs ». C’est notamment l’absence de présence médiatique d’Alain Juppé qui lui ferait défaut. Selon Le Canard Enchaîné : « Alors que Sarko se montre partout, Juppé a du mal à apparaître quelque part. » C’est une analyse similaire à celle faite par RTL, qui souligne par exemple que Nicolas Sarkozy « a réagi quasiment après chaque manifestation contre la loi travail qui a connu des débordements ».
Autre événement pour lequel Alain Juppé n’a pas réagi de la bonne manière : le Brexit. Le Canard Enchaîné révèle que les journalistes du Monde ont essayé d’obtenir une interview de l’ancien ministre à propos du Brexit, d’abord refusée, puis acceptée. Juppé « était donc, le 28 juin, dans le quotidien du soir, mais Sarko, lui, déjà à Londres, au chevet des Français traumatisés par les résultats du scrutin ».
Des « réglages » sont notamment attendues dans l’organisation de l’état-major, et le « Volatile » révèle que « le rôle central de Boyer pose question ». Un collaborateur lui révèle : « Tout passe par lui, et la porte de son bureau est toujours fermée, ce qui ne donne pas envie d’aller le voir ».
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