Le rejet du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump – encore tourné en ridicule hier par les Simpsons -, a pour effet d’étouffer les critiques à l’encontre de la candidate démocrate laborieusement victorieuse des primaires, Hillary Clinton. Difficile pourtant de faire oublier son impopularité auprès des progressistes, surtout après le succès de la […]
Le rejet du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump – encore tourné en ridicule hier par les Simpsons -, a pour effet d’étouffer les critiques à l’encontre de la candidate démocrate laborieusement victorieuse des primaires, Hillary Clinton. Difficile pourtant de faire oublier son impopularité auprès des progressistes, surtout après le succès de la campagne de Bernie Sanders.
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S’il est une personnalité qui ne compte cependant pas épargner la prétendante à la Maison Blanche sous prétexte de « tout sauf Trump », c’est bien Julian Assange. Le très influent fondateur de Wikileaks menace en effet de plomber sa campagne avec des données qu’il a en sa possession, et qu’il compte publier au moment le plus opportun.
« Nous avons beaucoup d’informations, nous pensons donc les étaler à différentes occasions »
Pour rappel, Wikileaks a déjà publié quelques 20 000 mails internes de la campagne démocrate, peu avant l’ouverture de sa convention en juillet dernier. Ces données supplémentaires seront-elles publiées avant un débat pour l’élection présidentielle ? Interrogé par CNN, Assange déclare :
« Nous avons beaucoup d’informations, nous pensons donc les étaler à différentes occasions au fur et à mesure que nous serons prêts à les publier ».
Alors que le journaliste lui demandait qui était à l’origine de cette fuite, (la Russie est soupçonnée d’être derrière), Assange a botté en touche : « Qu’est-ce que c’est que ce genre de question ? Je suis journaliste, nous ne révélons pas nos sources ».
L’intéressé a rappelé le credo de son organisation, se défendant d’être manipulé :
« Le but de Wikileaks en tant qu’organisation médiatique est d’éduquer le public, de transformer un monde opaque en un monde transparent, à travers ce procédé éducatif. Et c’est ce que nous faisons ».
« Nous la voyons comme une partie du problème »
Il estime que la publication de ces informations correspond au but de Wikileaks, et n’est pas le résultats d’une animosité particulière qu’il nourrirait envers Hillary Clinton. Pourtant, en juin dernier lors d’une interview à Britain ITV, il déclarait ceci : « Elle a soutenu les poursuites lancées contre Wikileaks. Nous la voyons donc comme une partie du problème de la liberté de la presse en général ».
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