Il recueille 37% d’image positive dans l’observatoire politique des Echos, troisième ministre préféré des Français. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique jusqu’à sa démission le 30 août, est, selon les études d’opinion, populaire auprès des Français. Enfin, surtout auprès des sympathisants de droite et des plus de 65 ans. Le Monde rapporte […]
Il recueille 37% d’image positive dans l’observatoire politique des Echos, troisième ministre préféré des Français. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique jusqu’à sa démission le 30 août, est, selon les études d’opinion, populaire auprès des Français. Enfin, surtout auprès des sympathisants de droite et des plus de 65 ans.
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Le Monde rapporte les résultats du sondage produit pour les Echos par Elabe. 53% des sympathisants de droite ont une image positive de l’ancien ministre et protégé de François Hollande, contre 40% pour les sympathisants de gauche. Plus de la moitié des plus de 65 ans déclarent avoir une image positive de lui, contre seulement 22% des 25-34.
Macron, un gendre idéal
Une sorte de gendre idéal, propre sur lui et gentil. On dit souvent que les personnes ne se revendiquant ni de gauche de droite sont généralement de droite. Macron, en réclamant être au dessus des clivages politiques, semble vérifier cette règle et fait de l’oeil aux électeurs de droite, mettant en danger Juppé, selon plusieurs spécialiste. Il a cependant expliqué de nouveau hier qu’il était bien de gauche :
“J’ai toujours été clair. Pour ma part, je suis de gauche. Une gauche qui se confronte au réel (…) C’est ma culture, mon origine. Ma volonté est de rassembler autour de valeurs qui dépassent le clivage”
La nouvelle de la démission du jeune ministre hier n’était pas vraiment un scoop. C’est même en réalité une arlésienne, tant les signes qui menaient à cette décision ont été nombreux. D’après un communiqué de l’Elysée, Emmanuel Macron souhaite “se consacrer entièrement à son mouvement politique”, En Marche, créé début avril. Michel Sapin a été nommé pour le remplacer à Bercy.
Lors de son discours devant la presse, Emmanuel Macron a esquissé quelques phrases pour expliquer son départ du gouvernement :
“J’ai touché du doigt les limites de notre système politique. Il pousse à des compromis de dernière minute car le travail d’explication est rarement mené. Il fait la part belle aux peurs des uns et des autres, à défaut d’avoir construit un consensus idéologique et de fond. Il produit des solutions imparfaites et fait trop souvent abstraction de la simple réalité. Toutes ces limites ont construit notre impuissance collective et le fait que nous ne puissions pas aller plus loin.”
Et lorsqu’il dit ne pas regretter son passage au gouvernement et avoir « un profond respect » pour le Président de la République, le Premier ministre et ses collègues, on ne peut pas s’empêcher de regarder cette vidéo où l’on voit Manuel Valls, chef du gouvernement dont il faisait partie jusqu’à hier, lui remonter les bretelles en plein milieu d’une séance de questions à l’Assemblée nationale.
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