« Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot », reconnaît l’ancien sénateur après sa virée arrosée de la semaine dernière
Après avoir décuvé, Jean-Vincent Placé s’explique. L’ancien Secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification est revenu sur sa virée arrosée dans une rue branchée du VIe arrondissement, la semaine dernière, au cours de laquelle il a été placé en garde à vue.
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« Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m’excuse aussi », a-t-il admis dans les colonnes de Paris Match. L’ancien sénateur se livre à une véritable introspection qui a le mérite de la sincérité : « Les trente-sept heures de garde à vue ont eu un mérite : j’ai enfin pris le temps de réfléchir. J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme. »
Jean-Vincent Placé convoqué au tribunal en juillet après sa nuit mouvementée à Paris. Selon ses avocats, il conteste tout acte de violence et tout dérapage raciste https://t.co/ZKxQI83j0Z #AFP pic.twitter.com/MJVCAcqgRh
— Agence France-Presse (@afpfr) April 7, 2018
« Ce videur qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe »
Dans cette interview, il revient ensuite plus précisément sur cette soirée dans ce bar parisien, au cours de laquelle il aurait tenu des propos qui lui valent aujourd’hui une comparution prochaine (le 11 juillet), pour violences, injures à caractère racial et outrage à agents :
« Une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste. Je n’ai jamais insulté cette jeune femme. Elle l’a confirmé lors de la confrontation. Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes. Encore moins avec ce videur qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe. Lui m’a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L’outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement. »
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