Alors que Jean-Marie Le Pen se rend au parquet de Nanterre ce vendredi pour contester la suspension de son adhésion, Le Figaro publie une interview de l’ancien président d’honneur du Front national. Jean-Marie Le Pen s’insurge du tournant “autoritaire, pour ne pas dire dictatorial” pris par le parti. Allant jusqu’à comparer la présidente, sa fille Marine Le Pen, à […]
Alors que Jean-Marie Le Pen se rend au parquet de Nanterre ce vendredi pour contester la suspension de son adhésion, Le Figaro publie une interview de l’ancien président d’honneur du Front national.
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Jean-Marie Le Pen s’insurge du tournant « autoritaire, pour ne pas dire dictatorial » pris par le parti. Allant jusqu’à comparer la présidente, sa fille Marine Le Pen, à un « Führer ». Il assure qu’elle serait « prisonnière » de Florian Philippot, à qui elle doit d’avoir écarté ses concurrents.
Concernant ses déclarations sur la Seconde Guerre Mondiale, le fondateur du Front national continue de s’en défendre. Il garantit sa version des faits puisque lui a « connu la guerre » et ne la voit pas « à travers le prisme officiel des vainqueurs, depuis soixante-dix ans ».
Si la décision du tribunal de Nanterre donne tort à Jean-Marie Le Pen, il assure que Marine Le Pen ne sera jamais présidente de la République :
« Je pense que les portes du pouvoir, si tant est qu’elles se sont entrouvertes, se fermeront à jamais devant Marine Le Pen. Quand on veut conquérir le pouvoir, on rassemble, on regroupe, on ne divise pas. »
Sans doute cherchera-t-il à lui mettre des bâtons dans les roues. Jean-Marie Le Pen envisage toujours de créer un nouveau parti s’il est écarté du Front national.
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