Début mars, Jean-Luc Mélenchon rendait public un livret composé de ses dix mesures d’urgence pour l’enseignement supérieur et la recherche. On peut notamment y lire que “l’université sera gratuite dès la rentrée 2017, prise en charge par l’Etat”. Actuellement, les frais de scolarité sont en moyenne de 184 euros pour la licence, et de 256 euros pour […]
Début mars, Jean-Luc Mélenchon rendait public un livret composé de ses dix mesures d’urgence pour l’enseignement supérieur et la recherche. On peut notamment y lire que « l’université sera gratuite dès la rentrée 2017, prise en charge par l’Etat ». Actuellement, les frais de scolarité sont en moyenne de 184 euros pour la licence, et de 256 euros pour le master.
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« Démarches kafkaïennes »
Le candidat de la France Insoumise dresse un constat : l’enseignement supérieur et la recherche sont face à une « déstabilisation sans précédent », avec des recrutements « qui ont plongé », une précarité des salariés du supérieur, et un « énorme gâchis » dû à des « démarches kafkaïennes » en recherche.
Pour y répondre, il propose l’abrogation du crédit d’impôt recherche (CIR), qu’il considère comme une « niche fiscale notoirement inefficace censée inciter l’investissement privé dans la recherche et qui coûte 5,5 milliards d’euros par an ».
Un budget doublé en cinq ans pour la recherche
En parallèle de la suppression du CIR, Mélenchon souhaite doubler le budget consacré à la recherche afin de « sortir de l’austérité ».
Concrètement, il prône une relance évaluée à 102 milliards d’euros sur cinq ans, ainsi que deux milliards pour « rénover les universités et construire des logements étudiants ». Sur la question des logements, il prévoit, par ailleurs, « un objectif de 15 000 mises en chantier de logements sociaux étudiants ».
Une autre proposition prévoit « une allocation d’autonomie de 800 euros par mois sur trois ans, sous condition de ressources pour les jeunes engagés dans une formation qualifiante ».
Une prévision de 5 000 embauches
Les étudiants ne sont pas les seuls concernés. Le personnel de l’enseignement supérieur est également au cœur des mesures, avec un plan de recrutement lancé dans tous les corps de métiers et les catégories de la fonction publique. « 5 000 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques en trois ans » doivent ainsi être embauchés.
Le livret (#19 des livrets de la France Insoumise) a été rédigé par une équipe de travail coordonnée par Hendrick Davi, docteur en écologie, Raphaëlle Temios, maître de conférences en sciences de la vie et de la terre et de l’univers ainsi que Jean-Louis Bothorel, docteur en linguistique allemande.
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