Le leader de LFI a fait savoir dans un message publié sur Facebook qu’il devait se rendre au Brésil pour rendre visite à l’ex-président Lula da Silva en prison, début septembre. Il sera donc absent des “Amfis d’été” de son mouvement.
« Je ne pourrai pas participer aux amphis d’été de Toulouse cette année. Les insoumis vont me manquer. Mais ils devinent que mes raisons sont fortes et politiques. » Voici comment Jean-Luc Mélenchon a annoncé, ce 21 août, son absence à l’université d’été de la France insoumise (LFI), qui aura lieu du 22 au 25 août dans la ville rose. En cause, comme il l’explique dans un message publié sur Facebook et signé « JLM » – signe qu’il s’agit bien de lui et pas de son community manager –, un rendez-vous immanquable avec Lula da Silva, au Brésil.
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“J’ai eu la confirmation que cette visite était acceptée”
« Le 5 septembre j’ai rendez-vous avec Lula dans sa prison au Brésil à Curitiba. J’ai eu la confirmation que cette visite était acceptée. Lula est aujourd’hui le cas le plus célèbre dans le monde de Law Fare, cette méthode d’instrumentalisation de la justice pour éliminer un adversaire politique. (…) Les Insoumis sont partie prenante de la mobilisation mondiale pour obtenir la liberté de Lula », enchaîne le député des Bouches-du-Rhône. Pour rappel, l’ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a été condamné en 2017 à neuf ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent, dans la gigantesque affaire Petrobras. Le juge qui a prononcé sa peine, Sergio Moro, est désormais ministre de la Justice de Bolsonaro. Le site d’investigation The Intercept l’a accusé de s’être entendu avec les procureurs pour empêcher une réélection de Lula.
Plus loin, il explique entretenir une relation « personnelle » avec l’ancien syndicaliste, président de 2003 à 2011 : « Je connais personnellement Lula depuis les années où il a mené ses premières campagnes pour la présidence du Brésil. J’ai eu l’honneur de participer à la quatrième de celles-ci. Elle ouvrit avec son élection le cycle des victoires de notre famille politique dans toute l’Amérique du sud. C’est pour moi un devoir politique et personnel d’aller lui dire de vive voix notre soutien. »
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Moins d’avion, plus d’Amérique latine
Comme il se trouve actuellement au Mexique (où il s’est rendu pour s’inspirer de la victoire du nouveau président de gauche Andres Manuel Lopez Obrador, dit « AMLO ») et qu’il doit recevoir le 3 septembre à Buenos Aires un « diplôme de docteur honoris causa de l’UNLA, grande université Argentine », il a donc préféré éviter les aller-retours en avion et ne pas se rendre aux Amfis d’été.
Après avoir dit sa pleine confiance dans le bon déroulement de cette université d’été, il conclut : « Je vous dirai d’ici peu le reste de mon emploi du temps, sachant qu’en toute hypothèse je serai de retour pour le début de la session parlementaire. »
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