Au début de l’été, il faisait part de son envie de se mettre en retrait de tâches exténuantes. Certains ont voulu y voir, un peu vite, une cessation totale d’activités. Jean-Luc Mélenchon nous confirme qu’il souhaite prendre de la hauteur. Tout en ayant conscience qu’il ne pourra échapper à sa fonction de porte-drapeau. Extrait de l’interview à découvrir dans le magazine cette semaine.
Comment définiriez-vous la politique gouvernementale ?
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Elle est de droite.
Vous connaissez bien François Hollande : sa ligne politique vous surprend-elle vraiment ?
Que François Hollande soit droitier, je l’ai toujours su, menteur et roublard aussi. Mais je suis surpris que quelqu’un qui a passé autant de temps à la tête d’un grand parti soit si peu visionnaire au moment où les événements du monde se précipitent. Il ne cherche pas de voie alternative parce qu’il n’a pas d’idées. Mais il aurait fait un bon président du comité des fêtes de Tulle. Quelle stratégie politique poursuit-il ? Se survivre. J’appelle ça le projet glauque. François Hollande avait commencé l’ère de la “dictamolle” au PS, il l’a poursuit dans le pays. Son plan, c’est un second tour où il affronte Marine Le Pen et où il gagne automatiquement sans n’avoir rien besoin d’accomplir.
>> Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le magazine disponible en kiosque et dans notre boutique en ligne.
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