Dessinateur, peintre et désormais sculpteur, Jean André est un artiste amoureux des femmes des années 2000. Du 7 mai au 11 juin, la galerie parisienne 12 mail, consacre une exposition intitulée Anyone who knows what love is (will understand) à ce graphiste reconverti en chantre de la féminité et de l’érotisme 2.0. Des décolletés, des ventres, des […]
Dessinateur, peintre et désormais sculpteur, Jean André est un artiste amoureux des femmes des années 2000. Du 7 mai au 11 juin, la galerie parisienne 12 mail, consacre une exposition intitulée Anyone who knows what love is (will understand) à ce graphiste reconverti en chantre de la féminité et de l’érotisme 2.0.
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Des décolletés, des ventres, des bouches charnues, des paires de fesses (beaucoup). Jean André propose une vision moderne de l’érotisme sans jamais basculer dans la vulgarité. C’est-à-dire une sensualité incarnée par des pin-up combatives et branchées qui n’ont pas froid aux yeux, mais qui n’ont pas froid aux yeux en boxeur American Apparel ou en fourrure Top Shop. Lipstik rouge, stilettos et porte-jarretelles sont le lot quotidien des muses qu’il dessine, inspiré notamment par les débuts du magazine Lui, par Serge Gainsbourg ou par Matisse.
Ses dessins de femmes sont d’abord le fruit d’un choix purement esthétique. Jean André a toujours admiré le corps des femmes, leur morphologie. Ils sont aussi le résultat de ses rencontres avec la gent féminine, sur internet, dans les magazines ou dans la vie quotidienne.
Artiste résolument 2.0, Jean André partage toutes ses femmes sur son compte Instagram, approvisionné très régulièrement. C’est grâce à ce réseau social qu’il s’est fait connaître et a pu construire sa notoriété, qui lui a valu d’être exposé dans plusieurs galeries d’art.
Bien que “gentleman art”, Jean André ne dessine pas seulement des femmes, il s’inspire beaucoup de l’imagerie américaine des année 1950 symbolisée par les roses, les tatouages, les poignards, etc. Il ne s’éloigne jamais beaucoup de son thème de prédilection, les femmes. Et lorsqu’il dessine des slogans , le plus souvent c’est un morceau de lettre de rupture ou une punchline de fille. Exemple : « My day is bad until I think of you then it’s worse » ou « Christian Grey is my bitch ».
Ses techniques aussi sont modernes. Jean André dessine à l’encre de chine sur du papier qu’il scanne pour ajouter ensuite la couleur sur Photoshop. Beaucoup de ses sujets sont des admiratrices qui lui envoient leur photo et le prient d’en faire un dessin érotico-glam, comme il a l’habitude. D’ailleurs, pendant la dernière semaine de l’exposition, il réalisera des portraits à la demande!
Les futurs modèles peuvent envoyer leurs photos à l’adresse suivante : hello@jeanandre.fr à partir du 4 juin. Les portraits sélectionnés seront dessinés puis exposés par l’artiste et leurs propriétaires pourront les récupérer gratuitement lors du décrochage de l’exposition.
Jean André, du 7 mai au 11 juin à la Galerie 12Mail/Red Bull Space, 12 rue du Mail, 75002 Paris
Vernissage le jeudi 7 mai de 18h à 21h.
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