Présentateur d’un soir du Saturday Night Live, James Franco en a profité pour dévoiler, en compagnie de Seth Rogen, des photos d’eux nus. Une façon de rebondir sur le piratage massif de Sony Pictures.
On avait prédit de nouveaux épisodes à la saga du piratage de Sony Pictures. Bingo! En voici un premier, tout frais tout chaud. Le 6 octobre, James Franco avait l’honneur de présenter la célèbre émission américaine The Saturday Night Live (SNL)- qui, rappelons-le ici, repose sur un système de présentateurs d’un soir.
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Parmi ses nombreux sketchs, l’acteur-réalisateur-professeur-artiste-instagrammeur,etc. a dévoilé de fausses photos intimes avec Seth Rogen, qui auraient leaké au moment du piratage de Sony Pictures.
http://www.youtube.com/watch?v=P5NNUt7GFeY
Vous l’aurez compris, le sketch s’inscrit dans la campagne promotionnelle menée tambour battant par Franco et Rogen sur les plateaux TV et sur les réseaux sociaux pour la prochaine sortie (en 2015) de leur film The Interview (traduit en français par un lourdingue L’Interview qui tue). Suite à leur sketch, Franco s’est empressé de poster une nouvelle photo d’eux deux nus sur son Instagram.
Ce sketch fait aussi et surtout écho au piratage massif de Sony Pictures, au cours duquel des informations confidentielles concernant James Franco (cachets, contrats, etc.) auraient leaké.
La Corée du Nord est soupçonnée d’être à l’origine de cette attaque informatique. Elle l’aurait potentiellement menée pour contrer la sortie du film de Franco et Rogen, qui narre l’histoire de deux agents secrets amateurs chargés d’assassiner le leader de la Corée du Nord. Pourtant, le 7 décembre, un porte-parole de Kim Jong-un assurait que la Corée du Nord n’avait rien à voir avec ce piratage, même s’il estimait qu’il s’agissait d' »une bonne action des soutiens et des sympathisants » du pays, dans sa lutte « pour mettre fin à l’impérialisme américain ». La comédie potache était, elle, perçue comme « encourageant un acte terroriste à l’encontre de la dignité du leader suprême« .
Dans un courrier électronique consulté par Reuters le 6 décembre, les experts mandatés par Sony Pictures assurent être face à un « groupe organisé » et estiment que « par sa portée, cette attaque diffère de toutes celles auxquelles nous avons eu affaire, dans la mesure où l’objectif était à la fois de détruire des biens et de rendre publiques des informations confidentielles ».
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