Jamel Debbouze s’indigne des promesses politiques non tenues concernant les combattants « indigènes » de la Seconde Guerre Mondiale.
« On s’en fout des mots, on veut des actes« , s’exclame Jamel Debbouze sur l’antenne d’Europe 1. Interrogé par Marc-Olivier Fogiel, l’humoriste s’est exprimé sur le cas des combattants africains ayant lutté pour la libération de la France durant la Seconde guerre Mondiale.
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Il y a 3 ans, le film Indigènes de Rachid Bouchareb avait soulevé la polémique concernant l’écart conséquent entre les pensions versées aux anciens combattants français comparée à celles des africains. Soit 600 euros par mois pour un Français, 150 euros pour un Sénégalais et 80 euros pour un Marocain.
A l’occasion de la sortie du film de Bouchareb et de son grand succès – notamment à Cannes où Jamel Debbouze avait reçu, avec ses camarades, le Prix d’Interprétation Masculine – le gouvernement avait consenti à faire un geste et Jacques Chirac avait permis une revalorisation des pensions d’invalidité, quelle que soit la nationalité des militaires.
Mais en 2009, toujours rien. « Il reste 80.000 combattants. Qu’est-ce qu’on attend? Que le dernier meurt pour rétablir la situation? » s’est indigné l’humoriste au micro d’Europe 1. « Y’a des gens qui crèvent de faim, qui ont 80 piges et qui n’ont plus le temps ».
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