“J’ai envie de savoir d’où c’est venu”. Un mois après son échec à l’élection présidentielle François Fillon continue de se demander qui serait à l’origine des révélations du Canard Enchainé et donc du Penelopegate. C’est auprès du Journal du Dimanche, que l’ancien Premier ministre a décidé de se confier pour la première fois depuis sa […]
« J’ai envie de savoir d’où c’est venu ». Un mois après son échec à l’élection présidentielle François Fillon continue de se demander qui serait à l’origine des révélations du Canard Enchainé et donc du Penelopegate. C’est auprès du Journal du Dimanche, que l’ancien Premier ministre a décidé de se confier pour la première fois depuis sa défaite du 23 avril. Bien qu’il se dise « tourné vers l’avenir », il cherche à savoir qui « a guidé la main » de ses accusateurs. Pour lui, il seules trois hypothèses sont possibles :
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« Le pouvoir, quelqu’un de mon camp ; un autre personnage extérieur à la politique (dont il ne veut pas dire le nom) », rapporte le JDD.
« François nous a menti à tous, tout le temps »
COULISSES : comment Fillon et son équipe ont vécu le #PenelopeGate. Notre enquête en intégralité ➡️ https://t.co/1ojG5vTdim pic.twitter.com/SwJ039p3Oo
— Le JDD (@leJDD) June 18, 2017
L’hebdomadaire raconte ensuite les coulisses de cette campagne plombée par les révélations en cascade. Et le récit est édifiant. On apprend alors la déception de certains de ses proches, qui n’arrivent pas à croire que leur candidat ait pu leur cacher la vérité à plusieurs reprises. Lorsque son équipe apprend que François Fillon « a également fait travailler deux de ses enfants », c’est le choc. « François nous a menti à tous, tout le temps », lâche amèrement Thierry Solère.
Quand le soir même, le candidat LR déclare sur le plateau de TFI qu’il retirera sa candidature en cas de mise en examen, sa responsable de communication, Anne Méaux est estomaquée. Au JDD, elle parle d’une « improvisation totale ». Lorsqu’elle l’interroge sur sa déclaration à la sortie de l’émission il lui répond : « Mais, Anne, parce que je ne serai jamais mis en examen ». On connaît pourtant la suite… Sa mise en examen, et ses proches qui quittent peu à peu le navire. « Un jour je parlerai, mais c’est trop tôt », affirme en tout cas François Fillon.
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