Le groupe UMP est bien décidé à ne pas lâcher l’affaire. A présent que la “loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes” a été votée à l’Assemblée nationale le 23 juillet 2014, le sénateur UMP André Reichardt a décidé de saisir le Conseil constitutionnel. En cause : l’article 24 de la loi, qui […]
Le groupe UMP est bien décidé à ne pas lâcher l’affaire. A présent que la « loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes » a été votée à l’Assemblée nationale le 23 juillet 2014, le sénateur UMP André Reichardt a décidé de saisir le Conseil constitutionnel. En cause : l’article 24 de la loi, qui retire la notion de « détresse » de la loi dite « Veil » de 1975 qui autorise l’avortement.
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Celle-ci stipulait jusque là que l’interruption volontaire de grossesse était réservée à la femme enceinte « que son état place en situation de détresse ». Ces mots ont été remplacés par « qui ne veut pas poursuivre une grossesse« . Une hérésie, pour les sénateurs UMP, bien décidés à se battre contre le droit des femmes à disposer de leur corps.
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