Le sort d’Özgecan Aslan, 20 ans, violée, assassinée et brûlée par trois hommes, a provoqué une vague d’indignation dans le pays. Depuis la découverte du corps de la victime le 20 février à Mersin (sud), des milliers d’hommes et de femmes sont descendus dans les rues turques pour exiger la fin des violences contre les femmes. A […]
Le sort d’Özgecan Aslan, 20 ans, violée, assassinée et brûlée par trois hommes, a provoqué une vague d’indignation dans le pays. Depuis la découverte du corps de la victime le 20 février à Mersin (sud), des milliers d’hommes et de femmes sont descendus dans les rues turques pour exiger la fin des violences contre les femmes. A Istanbul, samedi, des hommes ont ainsi enfilé des jupes, en signe de solidarité
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Erdogan cloué au pilori
« Ce n’est pas qu’une histoire de femmes, là où les femmes ne peuvent pas se sentir libres, bientôt les hommes ne se sentiront pas libres non plus », a expliqué Mustafa Solay, l’un des manifestants en jupe. Un autre explique qu’il est venu « parce qu’au sein de la société les femmes subissent de nombreuses violences et cela fait du mal à toute la société en général », rapporte Libération.
Le gouvernement, qui avait dépêché plusieurs policiers pour encadrer la manifestation, a promis de punir les auteurs du meurtre. Les mouvements féministes continuent de s’en prendre au président Erdogan, en pointant du doigt la recrudescence des violences faites aux femmes ces dernières années.
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