La nouvelle se répand sur Internet comme une trainée de poudre : supposé révolutionner la téléphonie mobile, l’iPhone 3G souffrirait de sérieux problèmes techniques, provoquant l’ire bruyante de milliers d’acheteurs dans le monde entier. Apple est mis en cause par certains acteurs influents.
Sorti le 11 juillet dans le monde entier puis le 17 en France, l’iPhone 3G, deuxième version du téléphone made in Apple, était selon sa publicité « l’iPhone que vous attendiez ». Outre son prix revu à la baisse, il comblait notamment l’un des manques les plus sérieux de son aîné, sorti lui l’année dernière : le support des réseaux 3G et 3G+, beaucoup plus véloces et permettant un surf beaucoup plus fluide et aisé sur Internet.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Si l’interface de la machine, géniale et intuitive, fait toujours son intérêt, voire sa supériorité sur la concurrence, si la publication sur l’iTunes Store de nombreuses et utiles applications comble de nombreux désirs, l’iPhone 3G pourrait bien de se transformer, pour Apple, en catastrophe industrielle, la firme de Cupertino comptant en effet sur son bébé pour s’implanter durablement dans le juteux marché des télécoms.
Un mois après sa sortie, de nombreux utilisateurs rapportent en effet sur d’innombrables forums le comportement erratique, voire nul, de leur téléphone en conditions réelles -difficultés absolues à capter le réseau, coupures impromptues d’appels téléphoniques, débits de données beaucoup plus faibles qu’attendus sont les plaintes les plus souvent rapportées, notamment aux Etats-Unis.
D’autres acheteurs, nombreux également, se répandent sur les forums spécialisés pour expliquer, photos à l’appui, que la coque plastique de leur machine souffre, quelques jours seulement après achat voire dès sa sortie de boîte, de fissures plus ou moins graves et visibles.
Le tout commence à essaimer, de manière rapide, sur les médias les plus influents -Wired, CNet et de nombreux blogs très suivis, voire quelques titres grand publics, ont commencé à se saisir de la chose et en font leurs choux gras.
Certains analystes blâment la conception matérielle de l’appareil, pointant qu’aucune solution logicielle, pour ceux qui ont déjà acquis l’iPhone 3G, ne pourrait résoudre leurs problèmes. D’autres remettent en cause les opérateurs, qui ne s’en laissent pas compter. D’entre eux, en Australie et aux Pays-Bas notamment, condamnent très publiquement Apple pour sa politique du secret absolu : leurs techniciens n’auraient reçu l’appareil quelques jours seulement avant son lancement commercial, rendant impossible des tests et réglages poussés sur leurs réseaux.
Une mésaventure similaire était arrivée au grand concurrent d’Apple, Microsoft. Désirant s’implanter, face à Sony, sur le marché du jeu vidéo, la firme américaine avait du se résoudre à publiquement admettre la conception pour le moins problématique de sa XBox 360, avant de mettre plus d’un milliard de dollars sur la table pour réparer la faute et contenter les acheteurs furieux.
{"type":"Banniere-Basse"}