A partir du 26 janvier, Invader expose au Musée en herbe ses œuvres pixellisées, inspirées des jeux vidéo des années 70.
Depuis près de vingt ans, l’artiste de rue Invader envahit le monde grâce à ses œuvres pixellisées en hommage au jeu Space invader. Il a tout d’abord commencé par répandre son art dans les rues de Paris où on compte désormais plus de 1 250 “invaders”, avant d’étendre son invasion pacifique autour de la Terre (171 à Los Angeles, 215 à New York, 150 à Londres, ou encore 138 à Tokyo…). Au 1er janvier 2017, on en dénombrait pas moins de 3 402 (dont un positionné dans la station spatiale ISS et deux autres au fond de l’océan dans la baie de Cancun, au Mexique).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Ses réalisations sont toutes répertoriées dans une grande base de données, et sont aujourd’hui les pièces principales d’un jeu pour mobile. En effet, à la manière d’un Pokemon Go, il suffit de vous balader dans les villes envahies et de flasher les invaders que vous croiserez sur l’application, ce qui vous offrira des points (entre 10 et 100 points par invader). Un classement mondial est également disponible pour les plus joueurs.
L’invasion continue au musée
Invader n’a pas encore prévu d’arrêter la prolifération de ses créations vers de nouvelles villes et vous donne rendez-vous au Musée en herbe à Paris, pour une exposition qui présente ses premières sources d’inspiration, en partant des premiers jeux vidéo comme Pong ou Space Invader, pour arriver à ses mosaïques modernes, en passant par une période de Rubik Cubisme.
Cette exposition se déroule du 26 janvier au 3 septembre prochain. Si sa clarté pédagogique, voire son didactisme, visent manifestement un public très jeune, l’omniprésence des figures familières de quelques jeux cultes ne manquera pas de titiller la fibre nostalgique des plus anciens.
Hello My game Is… Musée en herbe, 23, rue de L’Arbre-Sec, Paris Ier
{"type":"Banniere-Basse"}