Il suffit de faire l’expérience pour ressentir le sentiment que, maintenant, tout est possible. Essayer de charger une vidéo sur YouTube, Dailymotion ou Viméo, en wifi. Quelle que soit la plateforme utilisée, un même constat : le chargement de la vidéo prendra beaucoup de temps. Puis se saisir d’un câble de fibre optique et recommencer. […]
Il suffit de faire l’expérience pour ressentir le sentiment que, maintenant, tout est possible. Essayer de charger une vidéo sur YouTube, Dailymotion ou Viméo, en wifi. Quelle que soit la plateforme utilisée, un même constat : le chargement de la vidéo prendra beaucoup de temps. Puis se saisir d’un câble de fibre optique et recommencer. Là, la barre de chargement se remplit à vue d’œil, en une poignée de secondes. Le futur, symbolisé par un câble ethernet.
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Et si pourtant la fibre optique venait à causer la perte du world wide web ? C’est en tout cas à cette conclusion que semblent arriver plusieurs scientifiques. Pas plus tard que la semaine dernière, à Londres, plusieurs chercheurs se sont rencontrés pour réfléchir aux moyens d’éviter cette saturation.
Selon l’un d’entre eux, un ingénieur du nom de Jean-René Essiambre, d’ici cinq ans, l’ensemble du réseau mondial pourrait être saturé. En cause, l’avènement de services comme Netflix, gourmand en octets.
Dès lors, deux solutions ont été proposées. La première est facile à envisager. Elle revient à augmenter le nombre de câbles de fibre optique mais a un désavantage : augmenter de manière drastique le coût des connexions internet.
L’alternative serait d’innover sur la nature même de la fibre. Jusqu’à aujourd’hui, à l’intérieur des câbles les données sont transformées en faisceaux de lumière. De fait, certains chercheurs travaillent sur de nouvelles formes de fibres, plus efficaces.
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