Le principal suspect des injures antisémites proférées à l’encontre du philosophe, en marge d’une manifestation de gilets jaunes à Paris, a été placé en garde à vue à Mulhouse ce mardi 19 février.
« Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France, elle est à nous », « tu vas mourir ». Relayée dans les médias depuis ce week-end, la scène de l’altercation entre l’académicien Alain Finkielkraut et plusieurs gilets jaunes samedi 16 février à Paris a beaucoup marqué les esprits. Le principal suspect de ces injures antisémites proférées à l’encontre du philosophe a été placé en garde à vue, ce mardi 19 février au soir, à Mulhouse (Haut-Rhin), révèle Franceinfo.
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🔴Quand les #GiletsJaunes croisent le philosophe Alain #Finkielkraut boulevard du Montparnasse, à #Paris, et l'insultent copieusement.#Acte14 #ActeXIV pic.twitter.com/Rgt8ClrAf3
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) February 16, 2019
« Quelqu’un qui manifestement a une forme de radicalisation »
L’homme, père de cinq enfants, était recherché par la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) depuis l’altercation, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion. »
S’il n’est pas fiché S, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, affirme que « c’est quelqu’un qui, manifestement, a une forme de radicalisation. » L’homme participait à des actions de gilets jaunes depuis la mi-décembre dans sa région avant de n’être écarté du mouvement par des manifestants le considérant lui et d’autres « comme des extrémistes venus prêcher un islam rigoriste », indique encore Franceinfo. Il encoure un an de prison et 45 000 euros d’amende.
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