L’artiste Karim Boumjimar, 18 ans, a choisi de se faire retirer tétons et nombril dans un but artistique. I got rid of my nipples and I’m selling them. My belly button necklace is coming soon too 🙂 pic.twitter.com/9YmcgQ8xG5 — Karim Boumjimar (@BEIGETYPE) 5 mai 2016 L’oeil ne le voit pas immédiatement, mais perçoit que sur […]
L’artiste Karim Boumjimar, 18 ans, a choisi de se faire retirer tétons et nombril dans un but artistique.
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I got rid of my nipples and I’m selling them. My belly button necklace is coming soon too :-) pic.twitter.com/9YmcgQ8xG5
— Karim Boumjimar (@BEIGETYPE) 5 mai 2016
L’oeil ne le voit pas immédiatement, mais perçoit que sur la photo de droite quelque chose cloche. Ce torse est en fait dépourvu de tétons et de nombril. Son propriétaire, l’artiste Karim Boumjimar, alias Beige Type, basé à Londres, se les ai fait retirer, en Bosnie, « de façon pas vraiment légale », a-t-il avoué à Dazed. Si la démarche peut paraître absurde, Boumjimar y voit un manifeste artistique. Ses parties manquantes seront mises en vente, telles des oeuvres d’art. Ce que l’on voit sur la photo de gauche sont ses tétons, qui ressemblent maintenant « à des morceaux de mangues séchés ». « Mon nombril-pendentif arrive bientôt », annonce l’artiste.
Inspiré de Mona Lisa
Comment cette idée folle lui est-elle venue ? En observant le tableau mythique de De Vinci, La Joconde. Il a alors remarqué que Mona Lisa n’avait ni sourcils, ni cils . « C’est vraiment intéressant de voir comment De Vinci prête attention au moindres détails mais choisit de lui attribuer ni sourcils ni cils. Je me suis dit que je pourrais faire pareil », explique-t-il toujours à Dazed.
Il s’est aussi inspiré de Stelarc. L’artiste performeur australien, qui s’est fait greffer une oreille sur le bras gauche, utilise également son corps comme principal moyen d’expression. Ce corps, Boumjimar le considère comme une toile blanche sur laquelle nous sommes libres de représenter ce que l’on veut. Lui a choisi la mutilation, la transformation.
« En tant qu’être humain, nous naissons tous avec la même anatomie et chacun peut décider de modifier ce qui nous a été donné. C’est comme si nous étions tous en cours, et qu’à partir des mêmes objets, chacun d’entre nous arrivait à un résultat différent. »
L’artiste ne compte pas s’arrêter là. Cette été, il retournera en Bosnie effectuer de nouvelles modifications corporelles. Cette fois, aux pieds. « Sûrement pour y greffer quelque chose. Parce que je n’ai pas envie de me couper la langue ou quelque chose dans le genre. Je ne pense pas que ça me plairait. »
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