Depuis deux jours, les chaînes de télévision brésiliennes, faute de matchs à diffuser en direct, ne savent plus comment meubler leurs programmes, elles nous abreuvent donc de redifs et de stats, plus ou moins farfelus. Ils sont la source d’inspiration de mon florilège personnel, que voici, que voilà.
– A l’exception du Brésil, vainqueur en Suède en 1958, aucune équipe Sud-américaine n’a gagnée une coupe du monde en Europe pas plus qu’une équipe européenne en Amérique du sud.
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– Le meilleur buteur sur une épreuve est toujours Just Fontaine (13 buts), il n’en reste donc que 8 à inscrire à James Rodriguez, actuel meilleur buteur, pour l’égaler.
– Les meilleurs « goleadors » sur plusieurs tournois sont Ronaldo le Brésilien et l’Allemand Klose (série en cours) avec 15 buts (les records sont faits pour être battus, sauf celui là, en tout cas pas demain…)
– 100% des gagnants ont tenté leur chance.
– Six fois sur 19, la compétition a été remportée par le pays d’accueil.
– Parmi les joueurs de l’équipe d’Angleterre victorieuse en 66, aucun ne faisait parti ni des Beatles ni des Kinks, ni des Rolling Stones.
– Platini a « scoré » au moins une fois à chacune des trois coupes du monde qu’il a disputées, il est à égalité de but marqués en phase finale avec Zidane (5 buts chacun)
– la France est le seul pays qui affiche un bilan positif dans ses confrontations directes avec le Brésil en coupe du monde.
– L’Espagne est la seule équipe a avoir remportée trois compétitions internationales de suite.
– Depuis le début de la compétition, Fred, l’avant centre brésilien, a provoqué un pénalty imaginaire et marqué un but hors-jeu. Ses justifications occupent un temps d’antenne équivalant à toutes les « novelas » réunies.
– Seules huit nations ont déjà remporté la coupe du monde. Trois d’entre-elles sont toujours en course cette année (Allemagne, Argentine, Brésil)
– Il fait plus froid l’hiver qu’à la campagne et plus chaud l’été qu’en Amazonie.
– L’Europe compte pour l’instant 10 victoires contre 9 à l’Amérique du sud (en cas d’égalisation un pic de natalité est à prévoir en avril 2015, pour célébrer les 450 ans de Rio)
– Paolo Maldini, l’Italien, est le joueur qui a le plus usé ses crampons en phase finale, pour le plus grand plaisir des téléspectatrices. (2217 minutes)
– Gerd Muller a marqué plus de buts en coupe du monde (14) que tous les membres de sa famille réunie.
– Pelé est le joueur qui a remporté le plus de fois l’épreuve (3) et séduit le plus de « Loiras » (au désespoir de tant d’hommes trahis)
– Benzema, Varane, Di Maria, Khedira et Marcelo sont les cinq seuls joueurs à pouvoir encore faire le doublé coupe du monde/champion’s league cette saison.
– Eric Cantona, n’a jamais disputé un match de phase finale de coupe du monde, au grand dam des Marseillais, plus nombreux contingent de supporters français actuellement à Rio (Lothar Mathaus le recordman en a joué 25).
– Il y avait 23 ans d’écart entre Roger Milla et Rigobert Song dans l’équipe camerounaise de 94.
– La France n’a perdu qu’un quart de finale (contre l’Italie en 38)
– Une majorité de Brésiliens est dorénavant satisfaite de sa « Copa » (C’était loin d’être la cas quelques mois avant le début du tournoi), 77% d’entre eux pensent que la seleção va l’emporter, les femmes sont les plus optimistes.
– Les clients du « Braseiro » à Baixo Gavea ont bu 2679 chopps pendant Brésil-Chili (record à battre)
– La Hongrie est l’équipe qui a marqué le plus de buts sur un match (10-1 face au Salvador en 82)
– Oleg Salenko (Russie) est le joueur le plus prolifique au cours d’une rencontre (5 buts face au Cameroun en 94)
– Une importante proportion d’audacieuses femmes cariocas voulant se frotter à des supporters étrangers se laissent prendre à leurs propres jeux, et sont en fait et à leur insu, séduites par des Brésiliens travestis en « gringos » (vu, entendu et pris en flag’. Trop forts ces Cariocas, si la selação était aussi performante elle serait championne du monde haut la main !)
– Le Brésil est la seule nation a avoir participé à toutes les phases finales.
– La tristement célèbre grève des joueurs français (dite de Knysna) aurait pu être un geste solidaire anticipé au mouvement « Não vai ter copa »
– Mario Zagallo et Franz Beckenbauer ont tous les deux gagné comme joueur et comme entraineur.
– Les joueurs de l’équipe d’Italie ont finalement réussi à gagner leur place pour le quart de finale qui se disputera ce soir au Maracanã. Ils seront en tribune B, rang 27.
– Le match le plus riche en buts de toute l’histoire a été un Autriche-Suisse en 54 (7-5)
– La fédération anglaise de football vend un bus n’ayant servi que 3 fois, les joueurs ayant décidé d’aller à Glastonbury par leurs propres moyens.
– Les nombres de buts et d’arrêts décisifs de gardiens sont en nette progression dans l’épreuve actuelle par rapport à la précédente (c’est dire comme on s’était ennuyé en 2010)
– Le 16 juillet 1950, à l’occasion de la finale Brésil-Uruguay (1-2) le Maracanã a enregistré le record d’affluence pour un match de coupe du monde (199.854 spectateurs), le conseiller marketing de la seleção d’aujourd’hui aurait évidemment annoncé 146 personnes de plus.
– Seules L’Italie (1934, 1938) et le Brésil (1958, 1962) ont réussi à gagner deux fois de suite.
– Les équipes de Colombie et du Brésil, qui s’affrontent demain en quart de finale, ne se sont jamais rencontrées en phase finale (James Rodriguez, le feu follet colombien, qui fait renaître l’inspiration, la candeur et la joie de jouer du Brésil de Pelé et Garrincha insufflera t il assez d’énergie aux siens pour battre leur modèle ?
– C’est la première fois que les huit équipes ayant fini à la première place de leur groupe éliminatoire sont toutes qualifiées pour les quarts de finale et y arrivent invaincues.
C’est une coupe du monde surprenante mais finalement sans surprises.
– Une chaine brésilienne rediffuse la demi finale de Séville, pour l’instant toujours 0-0, je vous tiens au courant si le score évolue.
– L’Argentine et le Brésil n’ont jamais gagné la même année.
– Pour les Argentins comme pour les Brésiliens, une victoire en coupe du monde serait extraordinaire, la remporter contre l’ennemi intime serait encore plus fort et ferait connaitre au vainqueur le nirvana.
C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens, les danseurs les départageront. Tango ou Samba ? à qui l’ultime secousse ?
à moins qu’une java ne vienne contrarier leurs plans …
Até logo !
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