L’enquête sur l’ingérence russe durant l’élection présidentielle américaine de 2016 se resserre sur Donald Trump et n’est pas prête de se clore. Le Wall Street Journal a révélé que le procureur spécial Robert Muller a constitué un grand jury. Ce dernier travaille déjà sur le dossier depuis plusieurs mois. Les soupçons d’une éventuelle collusion entre […]
L’enquête sur l’ingérence russe durant l’élection présidentielle américaine de 2016 se resserre sur Donald Trump et n’est pas prête de se clore. Le Wall Street Journal a révélé que le procureur spécial Robert Muller a constitué un grand jury. Ce dernier travaille déjà sur le dossier depuis plusieurs mois. Les soupçons d’une éventuelle collusion entre l’équipe de campagne du président et le Kremlin se précisent.
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Un pas important puisque grâce au grand jury, composé de citoyens lambda, le procureur peut obtenir des documents et des auditions sous serments, explique 20 minutes. Plusieurs assignations à comparaître ont été délivrées selon Reuters. Si l’identité des personnes ciblées n’a pas été dévoilée, elles ont toutes un lien avec une réunion de juin 2016, lors de laquelle une avocate russe a assuré avoir des « informations compromettantes » sur Hilary Clinton. Le fils ainé du président ,Donald Trump Jr, son genre Jared Kushner et son directeur de campagne Paul Manafort étaient notamment présents.
« Vous ne constituez pas un jury à moins que votre enquête ait mis en évidence assez d’éléments qui pour vous, reflètent une violation d’au moins une, sinon d’avantage, de disposition(s) criminelles(s) », souligne Bradley Moss, avocat spécialisé dans les affaires de sécurité nationale à l’AFP, cité dans 20 minutes.
L’avocat Ty Cobb, conseiller spécial de Trump sur ce dossier, a déclaré que le bureau ovale ignorait l’existence d’un grand jury, « la Maison Blanche est en faveur de tout ce qui peut accélérer la conclusion » de l’enquête, a-t-il assuré.
« Un hoax russe »
« Ils essayent de vous tromper sur le dirigeant que voulez avec une fausse histoire », a réagi avec virulence le président lors d’un meeting dans la ville d’Huntington, en Virginie Occidentale. « La plupart des gens savent qu’il n’y a pas eu de Russes dans cette campagne ; il n’y en a jamais eu« , a-t-il poursuivi devant une foule de supporters. Donald Trump a accusé les Démocrates d’être derrière ce « hoax russe« .
Cette longue dénégation pourrait être un signe que la Maison Blanche s’inquiète de plus en plus sérieusement, note le Guardian. D’ordinaire, le président ne s’attarde pas sur le sujet lors de ses meetings car cela n’intéresse pas son audience.
25)Et si la presse continue à rapporter des progrès de l’enquête #Mueller,#Trump saura-t-il résister à la pulsion de le virer…?
— Corentin Sellin (@CorentinSellin) 4 août 2017
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