Télépathe, Mickey Rourke, Alela Diane, Claire Denis et Fredo Viola : suite de notre dossier sur les sorties culturelles incontournables de 2009.
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FREDO VIOLA – ROCK
Sensation du web depuis un bail, l’Américain Fredo Viola publie enfin son premier album en 2009 : un disque d’electronica pop polyphonique, et un DVD d’hallucinantes vidéos maison, le tout évoquant l’existence d’un incontestable nouveau petit génie de la musique.
The Turn (Because/WEA). Sortie le 16 février.
www.myspace.com/fredoviola
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ALLEZ LA SIRÈNE – FOLK
Il aura suffi d’un album (The Pirate’s Gospel, 2007) à la sirène californienne Alela Diane pour ravir le coeur des Français et gagner sa place sur le podium des folkeuses qui comptent. Plus charnu, épanoui, orchestré et dynamique, To Be Still, le deuxième album, donne des ailes à la belle et devrait lui permettre de devenir championne du monde de folk sensuel à la place de Cat Power.
To Be Still (Fargo/Naïve). Sortie le 17 février.
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TELEPATHE, TA MÈRE SUR LE DANCE-FLOOR – DANCE
Une fille + une fille, une seule possibilité : du bruit. Pourtant, le crime organisé par Busy Gangnes et Melissa Livaudais s’apparente désormais plus à une pop dance mutante qu’à la musique drone ou expérimentale par laquelle elles sont passées. Bon voisin à Brooklyn, c’est l’important David Sitek (TV On The Radio), qui a produit Dance Mother, premier album attendu pour février.
Dance Mother (Cooperative/Pias). Sorti.
www.myspace.com/telepathe
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35 RHUMS, TRANCHES DE VIE – CINÉMA
Un homme de la cinquantaine, chauffeur de métro, vit avec sa fille, qui est étudiante, dans un appartement de banlieue. Et la vie va. Sur un sujet très ténu, quasi inexistant, Claire Denis réussit un film admirable qui ne tient que sur le fil des sentiments et grâce à un juste équilibre entre l’émotion et l’intelligence, le politique, le réalisme et la poésie. L’un de ses meilleurs films.
35 Rhums de Claire Denis, avec Alex Descas, Mati Diop, Nicole Dogue, Grégoire Colin. En salle le 18 février.
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THE WRESTLER de DAREN ARONOFSKY – CINÉMA
Après le loukoum karmique psychédélique The Fountain, Darren Aronofksy revient plutôt en forme avec ce drame plus terre à terre, l’histoire d’un catcheur déchu prêt à tout pour un baroud d’honneur. Comme pour le Rocky Balboa de Stallone, il s’agit encore de l’étude d’un corps déformé en lutte : en l’occurrence le revenant (et un peu ici monstre de Frankenstein) Mickey Rourke, impressionnant en gueule cassée, animale et sensible.
The Wrestler, avec Mickey Rourke, Marisa Tomei. En salle le 18 février.
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