“Impitoyable, sans état d’âme, sans scrupule. Il est capable de tuer. C’est ce que les anglais appellent un smiling killer”, décrypte l’ancien vice-président de Havas, Alain Cayzac, mis à la porte en 2005 par Vincent Bolloré. L’homme d’affaires a pris la tête de Vivendi (propriétaire de Canal+) peu avant l’été… et a déjà entrepris de chambouler […]
« Impitoyable, sans état d’âme, sans scrupule. Il est capable de tuer. C’est ce que les anglais appellent un smiling killer », décrypte l’ancien vice-président de Havas, Alain Cayzac, mis à la porte en 2005 par Vincent Bolloré. L’homme d’affaires a pris la tête de Vivendi (propriétaire de Canal+) peu avant l’été… et a déjà entrepris de chambouler les programmes de la chaîne cryptée.
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L’émission Médias le mag sur France 5 a décidé de consacrer un portrait à l’industriel breton, un « prédateur » selon le journaliste Alexandre Pedro, qui a enquêté sur le personnage pour le magazine Society. Sa méthode y est décrite : un round d’observation… Avant de tout bouleverser. Vincent Bolloré a ainsi remercié Bertrand Méheut et Rodolphe Belmer, respectivement numéro 1 et 2 de la chaîne cryptée, ainsi que l’équipe rédactionnelle d’iTélé et le producteur emblématique du Grand Journal, Renaud Le Van Kim. Même la marionnette de PPDA n’a pas survécu à celui qu’on surnomme le « tycoon ».
« Je ne sais pas s’il aime les médias, mais en tout cas il aime les contrôler », analyse de son côté l’un des journalistes auteurs d’un documentaire sur le Crédit Mutuel, déprogrammé au début de l’été à quelques semaines de sa diffusion. L’affaire avait fait grand bruit.
Ce soir a lieu la grande rentrée de Canal + avec le retour à l’antenne du Grand Journal, l’émission phare de la chaîne, désormais présentée par Maïtena Biraben.
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