Moins de la moitié des Français accordent leur confiance au nouveau chef de l’Etat selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio classique. Seuls 45% d’entre eux affirment lui faire confiance contre 46% qui déclarent le contraire et 9% demeurent sans opinion. Au moment de son investiture, François Hollande disposait quant à lui de 56% […]
Moins de la moitié des Français accordent leur confiance au nouveau chef de l’Etat selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio classique. Seuls 45% d’entre eux affirment lui faire confiance contre 46% qui déclarent le contraire et 9% demeurent sans opinion. Au moment de son investiture, François Hollande disposait quant à lui de 56% d’opinions favorables et Nicolas Sarkozy de 59%.
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Pour Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d’Elabe, interviewé dans les Echos, ce manque de confiance s’explique par « un certain attentisme des Français et face à eux, un président de la République et un premier ministre qui vont avant tout devoir faire leurs preuves ».
Pas d’état de grâce pour Macron et Philippe à leur entrée en fonctions, selon un sondage https://t.co/3FUEUuv2MC #AFP pic.twitter.com/4fR3Cgftwv
— Agence France-Presse (@afpfr) 18 mai 2017
Cette défiance, Yves-Marie Cann la résume par le caractère inédit de la situation politique actuelle. Selon lui, elle « n’est que la continuité de la situation inédite observée depuis quelques mois. On sent un certain attentisme des Français et face à eux, un Président de la République et un premier ministre qui vont avant tout devoir faire leurs preuves. »
Un scepticisme moins évident quand on regarde certaines franges de la population. Bien sûr, c’est au sein de son électorat que le nouveau Président obtient le plus d’opinions favorables (92%). 56% des électeurs de Benoît Hamon semblent satisfaits ainsi que 49% de ceux qui ont voté pour le candidat républicain François Fillon.
Un manque de notoriété pour le Premier ministre
Avec seulement 36% de cote de confiance, le nouveau Premier ministre ne fait pas l’unanimité. Surtout, les 21% de personnes sans opinions montrent que les Français connaissent peu Edouard Philippe. Ses premières réactions auront donc une grande importance pour sa popularité. Au moment de sa nomination en 2012, Jean-Marc Ayrault réunissait quant à lui 56% d’avis favorables.
Une différence que Yves-Marie Cann explique par la notoriété qu’avait acquis le maire de Nantes: « Il était beaucoup plus connu qu’Edouard Philippe en tant qu’ex-président du groupe PS à l’Assemblée et avait un rayonnement de son action locale à Nantes qui lui avait donné une image positive à l’échelle nationale. Ce n’est pas le cas d’Edouard Philippe. »
Confiance : pas d’état de grâce pour l’exécutif https://t.co/29QlyL9caz pic.twitter.com/BthmHpthhC
— Les Echos (@LesEchos) 19 mai 2017
Si le couple présidentiel ne fait pas l’unanimité, cela n’empêchera pas les Français en faveur de la majorité. Selon une étude réalisée par Harris Interractive pour France Télévisions, 32% des Français envisagent de voter pour les candidats de La République en marche et du Modem. Soit huit points de plus que le score d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle le 21 avril dernier.
Pour les électeurs des Républicains et du Front national, les intentions de vote baissent légèrement (environ 19%, soit moins trois points depuis l’enquête du 11 mai). La France Insoumise, elle, progresse de deux points, plaçant son score à 15% des intentions de vote. Quant au Parti socialiste, il enregistre le plus mauvais score (6% et une perte de 2 points de pourcentage).
Législatives: La République en marche en tête au premier tour, selon un sondage https://t.co/vn5OH0Vl7D pic.twitter.com/lwUlRUEWRc
— L’Express (@LEXPRESS) 19 mai 2017
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