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Saeed Ahmed ignorait qu’en passant un coup de peinture sur un mur décrépit, il recouvrait une œuvre d’art. Plus précisément une œuvre de jeunesse du célèbre street-artist Banksy, dont le travail est évalué à plusieurs dizaines de millers d’euros.
Propriétaire des murs de ce qui est maintenant un centre culturel musulman, M. Ahmed a confié : « Je ne savais pas que ça avait de la valeur. Voilà pourquoi je l’ai repeinte. Je suis vraiment désolé si j’ai énervé certaines personnes. » Il envisagerait à présent de tenter de restaurer le graffiti.
Le gorille au masque rose ornait depuis plus de dix ans ce mur de Bristol, ville d’origine du célèbre graffeur. Steve Corner, l’un des conseillers municipal de la ville, a proposé de créer un registre pour protéger le street-art.
Ce n’est pas la première fois qu’une des oeuvres de Banksy se fait « nettoyer ». En mai 2009, une équipe de volontaire de Glastonbury avait déjà effacé un de ses pochoirs. En 2010, c’était l’un de rats en parachute qui disparaissait des murs de Melbourne, sur ordre de la ville elle-même.
Pour le moment, l’œuvre est toujours visible sur Google Street View en tapant : North Bristol Social Club, Fishponds Road, Bristol, United Kingdom.