Dans un édito grinçant, le Palmipède se moque du magazine « Ebdo » et de son enquête sur « l’affaire Hulot » qui « échappe à quelques standards du journalisme ».
Quelques oreilles sifflent du côté de la rue Jacob dans le VIe arrondissement de Paris, adresse de la rédaction du magazine Ebdo. D’autant plus après le véritable édito au vitriol publié mercredi 14 février par Le Canard enchaîné, intitulé : Ebdo, le journal qui sort d’Hulot.
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Son auteur, le journaliste Christophe Nobili, n’y va pas avec le dos de la cuillère et ce, dès les premières lignes de son texte : « Les fondateurs du nouveau magazine Ebdo avaient prévenu : libres de toutes attaches publicitaires, ils allaient donner une leçon de journalisme. La démonstration a été éclair. »
« Deux histoires qui se passent…sous la ceinture »
Le Volatile cible tout particulièrement le 5e numéro de leur confrères, paru vendredi dernier, le 9 février, avec en couverture « L’affaire Nicolas Hulot ». Ils fustigent les deux « histoires » évoquées dans l’article d’Anne Jouan et Laurent Valdiguié, « qui se passent… sous la ceinture ». Christophe Nobili détaille :
« La première est une rumeur : un harcèlement sexuel à la Fondation Hulot, il y a quelques années, qui se serait soldé par un accord de confidentialité accompagné d’un chèque. Bigre ! La ‘harcelée‘ a tout démenti, elle a même appelé Hulot pour lui raconter le coup de fil d’Ebdo. Mais le journal a reposé la question au ministre et publié sa réponse, pour faire du barouf.
La seconde partie du scoop échappe également à quelques standards du journalisme. Ebdo révèle une plainte pour viol ! Une plainte elle aussi d’un genre nouveau, classée sans suite, dont on ne connaît pas le contenu, dont on ne sait rien hormis la date et que l’hebdomadaire a reconnu, après coup, n’avoir jamais eue en main. »
La conclusion du Canard à propos de leur confrère est lapidaire :
« Et, maintenant, que va faire le journal du XXIe siècle ? Dans ses couloirs, on promet du rab, de la cuisse, des témoignages de nouvelles femmes agressées par Hulot. Espérons pour Ebdo que les faits seront mieux étayés que les précédents. Tremblez, kiosquiez, l’ouragan Ebdo revient en 6e semaine ! »
Le directeur de la publication de l’Ebdo était contre
D’autant que selon l’hebdomadaire, le directeur de la publication de l’Ebdo, Thierry Mandon « n’était pas très chaud » pour publier cet article sur le ministre de la Transition écologique : « je n’étais pas, et de loin, le plus allant de l’histoire », témoigne-t-il. Nicolas Hulot a indiqué, par le biais de ses avocats, son intention de porter plainte pour diffamation contre le journal et les deux journalistes auteurs de l’article.
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