Manger bien, léger, diététique et goûteux : voilà ce que propose cet endroit accueillant du XIe arrondissement à la carte courte mais bonne.
Un néobistrot accueillant, murs blancs, tables en marbre, chaises en bois, table d’hôte ou tabouret au bar et ça s’appelle Nana : parce que des femmes au piano, parce que Nathaly et Nadège – mais il y a aussi une Charlotte, donc proposition de renommer l’endroit Chanana, ou Nanacha.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Plaisanterie à part, on mange bien, léger, diététique et goûteux. Ancienne journaliste environnementale, Nathaly, semi autodidacte, envisage la cuisine en toute liberté et avec le souci du bon produit. Dans une carte ultracourte (ce qui garantit la fraîcheur, le changement quotidien et la qualité), on a testé un lapin laqué revampé aux saveurs asiatiques, un paleron de bœuf en bouillon parfumé, un merlu de ligne parfaitement cuit et rehaussé de noisettes, ou des palourdes marinières au piment et gingembre (un brin trop salées).
Les desserts sont tout aussi fins et minutieux : superbe tartelette aux mirabelles, ou encore un joli sablé au beurre salé, figues rôties, granité pastèque et crème battue (oui, c’est un seul dessert, mais bien plus aérien que son énoncé). On signale enfin que l’expresso d’une densité et d’une amertume impec ne vient pas de la maison Richard. Attention à l’addition, qui peut s’envoler si on ne se limite pas à l’excellent sandwich du jour à 9 €… Mais cette cuisine précise, légère, aux notes orientales justifie l’effort financier. Un poil plus cher que le troquet du coin, mais tellement meilleur. Serge Kaganski
Nana 10, rue Bréguet, Paris XIe, tél. 01 43 38 27 19, ouvert du lundi au vendredi (dîners lundi, jeudi, vendredi), entre 15 et 40 €
{"type":"Banniere-Basse"}