Invité sur le plateau de « Vivement dimanche prochain », François Hollande est revenu sur les attentats du Bataclan, avant de se livrer sur sa nouvelle vie.
« J’ai vu la détresse, j’ai vu la peur, j’ai vu aussi le soulagement. Voilà des images qui ne s’effaceront jamais ». Six mois après son départ de l’Élysée, c’est sur le canapé de Michel Drucker que François Hollande a choisi de faire son retour médiatique.
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Commémorer le 13-Novembre
L’ancien président de la République est revenu sur les attentats du 13 novembre 2015, aux côtés de Caroline Langlade, une rescapée du Bataclan dont il a préfacé le livre. « Je ne suis pas venu parler de moi. Je suis venu parler de Caroline et des victimes », a tenu à préciser l’ancien chef de l’État.
François Hollande a alors retracé les événements de cette nuit du 13-Novembre. Sa présence au Stade de France, puis au Bataclan, quelques heures après le drame. « Je ne suis pas rentré car j’ai considéré que ce n’était pas ma place […]. Mais j’ai été à la porte du Bataclan. J’ai vu sortir des femmes et des hommes hagards », s’est-il remémoré avec émotion. Au passage, il a souligné le « rôle magnifique » des services de secours, en première ligne ce soir-là. « Pour moi, c’est le souvenir le plus fort », a-t-il confié.
En ce lundi 13 novembre, François Hollande était aux côtés d’Emmanuel Macron pour commémorer les attentats.
« Liberté de parole? Pas encore »
Interrogé par Michel Drucker sur son retour à la vie civile, François Hollande s’est livré sur ce qui occupe désormais ses journées. « Qu’est-ce que vous faites aujourd’hui que vous ne pouviez pas faire avant ? » demande l’animateur phare de France 2. « Liberté de mouvement ? Pas vraiment : la sécurité pèse encore. Liberté de parole ? Pas encore. Liberté de disposer de mon temps ? Oui », a dévoilé François Hollande, visiblement apaisé.
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« Comme président, il y a une pression de l’urgence et une contrainte d’agenda. Aujourd’hui, je n’ai plus la pression et j’ai moins la contrainte, mais je reste attentif à tout » a-t-il ajouté, sous-entendant qu’il ne fermait pas la porte à la la vie politique.
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