Un bilan de quinquennat, ça tient à quoi finalement ? Selon François Hollande, à pas grand-chose, un coup de chance. “J’ai eu tort ! Je n’ai pas eu de bol !”, explique-t-il aux journalistes Antonin André et Karim Rissouli, au sujet de sa promesse d’inverser la courbe du chômage en cinq ans, dans un livre […]
Un bilan de quinquennat, ça tient à quoi finalement ? Selon François Hollande, à pas grand-chose, un coup de chance. « J’ai eu tort ! Je n’ai pas eu de bol ! », explique-t-il aux journalistes Antonin André et Karim Rissouli, au sujet de sa promesse d’inverser la courbe du chômage en cinq ans, dans un livre paru le 17 août, Conversations privées avec le président (éd. Albin Michel).
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La condition sine qua non pour une nouvelle candidature
Cette promesse représentait le totem du mandat présidentiel de François Hollande. Une promesse qui devait conditionner son éventuelle candidature à sa propre succession. Mais ce discours a maintes fois évolué durant ces quatre années et demies, contrairement à la courbe du chômage. Ce ne sont pas les chiffres publiés le 18 août par l’Insee (léger recul du taux de chômage de 0,3%) qui vont changer grand-chose.
D’après Le Point qui publie aujourd’hui les bonnes feuilles du livre, c’est à la page 190 au chapitre 35 que le président de la République lâche une réponse lunaire pour justifier cette sortie :
« J’ai fait cette annonce de l’inversion de la courbe du chômage parce que je croyais encore que la croissance serait de 0,7-0,8, elle sera finalement de 0,1 ou 0,2. Puis je répète cet engagement lors des voeux le 31 décembre 2012. J’ai eu tort ! Je n’ai pas de bol ! En même temps, j’aurais pu gagner. Mais ça n’aurait rien changé parce que les gens sont lucides, ils savent que ce n’est pas sur un mois que ça se joue. »
Une sortie qui a marqué les esprits. En fin de journée, le mot-dièse #PasDeBol était en tête des tendances sur Twitter France.
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