Dans la guerre contre le terrorisme islamique, François Hollande aurait donné son accord pour quarante “Homo” ou opérations “homicides”. Ce sont des assassinats ciblés menés par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) à l’encontre des auteurs d’attentats. Dans son livre Erreurs fatales paru mercredi, le journaliste Vincent Nouzille révèle comment François Hollande, épaulé par […]
Dans la guerre contre le terrorisme islamique, François Hollande aurait donné son accord pour quarante « Homo » ou opérations « homicides ». Ce sont des assassinats ciblés menés par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) à l’encontre des auteurs d’attentats. Dans son livre Erreurs fatales paru mercredi, le journaliste Vincent Nouzille révèle comment François Hollande, épaulé par des conseillers militaires, établi une liste nominative de terroristes à tuer.
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« Entouré de conseillers militaires plutôt enclin à l’action (…) François Hollande a donc donné des consignes claires aux états-majors militaires et à la DGSE sur le sujet : ils ont son feu vert pour tuer à l’étranger, y compris clandestinement, des ‘chefs terroristes’ et d’autres ennemis présumés de la France », peut-on lire dans l’ouvrage, dont Le Monde en publie quelques extraits. La Syrie, l’Irak, et le Sahel, font partie des régions les plus concernées.
« A chaque fois il y a eu des réponses appropriées »
« Chaque fois qu’il y a eu des attaques contre nos soldats, chaque fois qu’il y a eu des otages qui ont été pris, enlevés et retenus, à chaque fois il y a eu des réponses appropriées », avait confié François Hollande aux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, pour leur livre Un président ne devrait pas dire ça…, comme le rappelle L’Express. Il avait alors reconnu avoir autorisé quatre opérations « Homo ».
De son côté, Vincent Nouzille est formel : « au moins une quarantaine » d’assassinats ciblés de terroristes ont eu lieu à l’étranger entre 2013 et 2016. Des opérations menées « soit par les armées, soit par la DGSE, soit encore, plus indirectement, par des pays alliés sur la base de renseignements fournis par la France. Cela représente environ une opération par mois – un rythme jamais vu depuis la fin de années 1950, à l’époque de la guerre d’Algérie. »
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